Grands moments de solitude (8)
Datte: 23/09/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... boulanger, sans doute, en plein travail avec ses commis. Il y a eu des rires. Des sifflets. On a pressé le pas. Tourné à gauche. Et on s’est trouvées nez à nez avec un vieux monsieur qui nous a considérées, des pieds à la tête, d’un air éberlué et qui s’est enfui à toutes jambes. Dans le bas de la rue qu’habitait Ana, une femme est sortie sur le pas de sa porte, a donné quelques coups de balai sur le trottoir, a levé les yeux vers nous, fait mine de ne pas nous avoir vues. À l’horizon, le jour commençait à poindre. Il était plus que temps d’arriver. De la terrasse, on les entendait. Ou, plutôt, on l’entendait, elle. Elle gémissait et feulait tout ce qu’elle savait. – Non, mais écoutez-moi ça ! Ça les a mis en appétit, on dirait, leur petite plaisanterie. On est entrées. Et Chloé a, d’autorité, allumé le plafonnier. – À chacun son tour d’être en pleine lumière… Ils ne se sont pas interrompus pour autant. Ana était nouée autour de Julien. Des jambes et des bras, la tête renversée en arrière. On les a regardés se ruer à qui mieux mieux l’un contre l’autre. Le ryrhme s’est accéléré. Éperdu. Effréné. Et elle a joui. À longues plaintes rauques furieusement déployées. Chloé a constaté. – Eh ben, dis donc, faut pas t’en promettre à toi ! On s’est assises. Ils se sont lentement dénoués. Ana s’est ébrouée. – Hou là là ! Comment ça fait du bien ! Julien s’est redressé. – Et vous ? Comment ça s’est passé, vous ? C’est Pauline qui a répondu. – Nous ? On a croisé la route d’une troupe ...
... de militaires en exercice. Une quarantaine, ils étaient. Qui nous sont tous passés dessus, les uns après les autres. C’était génial ! – Non. Sérieux… – Sérieux ? On est tombés sur deux enfoirés. Qui nous ont piqué nos vêtements. Et qui nous ont pourchassées pleins phares. En faisant un raffût de tous les diables. Histoire d’ameuter les populations. Ah, il devait y en avoir du monde discrètement aux fenêtres ! Sinon, ben à part ça, il y a eu un boulanger avec ses commis. Ils ont apparemment beaucoup apprécié. Un petit vieux qu’on a traumatisé. Et une bonne femme qu’a fait semblant de rien voir, mais qu’en n’a pas perdu une miette. J’ai murmuré… – Ce que je me demande, moi, c’est combien il y en a qui nous ont vues au final. Elle s’est penchée vers moi. – Ah, ça te plaît, ça, hein, comme idée qu’il y en ait eu plein. Elle m’a attirée contre elle. A passé ses mains entre mes cuisses. – Et pas qu’un peu, dis donc ! – Pauline… – Chut ! Dis rien ! Laisse-moi faire… Elle m’a écartée. Feuilletée. À petits bouts de pouce très doux. Je me suis blottie contre son épaule. Elle a cherché mes lèvres. On s’est passionnément embrassées. Elle est descendue. M’a fait dresser, au passage, la pointe des seins. À petits coups de langue impatients. Est encore descendue. A enfoui sa tête entre mes jambes. Dans mes replis secrets. M’a dégustée. Savourée. Experte. Si savante. Mon plaisir m’a submergée. Je l’ai hurlé. Quand je suis enfin revenue à moi, Chloé, son gode préféré entre les cuisses, ne ...