1. Label Bouchère


    Datte: 04/03/2020, Catégories: fh, fhhh, fplusag, couple, extracon, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral préservati, pénétratio, confession,

    ... timide. Je crois que celui-là, il saura te dresser !— Maman ! Histoire de détourner la conversation, j’en profite pour demander une chose qui me turlupine depuis tout à l’heure, je m’adresse directement à Joëlle : — Chérie, il y a un truc que je ne comprends pas : tu t’appelles Duchesne, et tes parents Bonnet…— Ah oui, que je t’explique : Duchesne est le vrai nom de mon père. Ce sont les arrière-grands-parents de ma mère, les Bonnet, qui ont fondé la boucherie. Quand mon père a repris le commerce, ma mère et lui ont jugé judicieux de conserver le nom de Bonnet qui était réputé depuis un siècle.— Ah OK, je comprends mieux. C’est curieux, pourtant nous sommes à au moins cent cinquante kilomètres de Corbrecourt…— Mes parents ont toujours rêvé de venir par ici plus tard, en bord de mer. Moi, j’ai suivi le mouvement. Toi, c’est pour le boulot, si je me rappelle bien.— Tu te souviens bien, ma petite Duchesse.— J’aime pas quand tu m’appelles comme ça ! Lui taquinant l’oreille, je souris : — Tu n’as pas toujours dit ça…— C’est pas le moment ! Intriguée, sa mère intervient : — Duchesse ? Comment ça ?— Oh, c’est rien, Maman, juste un jeu de mots idiot avec mon nom de famille.— Ah, je vois. Le petiot Denis, eh bien, si je m’attendais ! Si je me souviens bien, tes parents sont partis à la grande ville quand tu avais quinze-seize ans.— Exact. Et vous, quand êtes-vous partis ?— Le village s’est dépeuplé petit à petit. Puis une grande surface est venue s’installer pas trop loin. Nous ...
    ... avons fini par tenir le rayon boucherie dans celle-ci. Pas très glorieux, mais des horaires moins pénibles et l’assurance d’avoir un salaire correct en fin de mois, n’est-ce pas, Julien ? Toujours mutique, son mari hoche la tête. Elle poursuit : — C’était quand même mieux, la boucherie de mes parents, mais c’était plus possible, les gens préféraient aller dans ces fichues grandes surfaces. Puis un beau jour, la direction nous a considérés comme trop vieux pour la clientèle, on avait à peine cinquante ans. Bon, cinquante-deux. Nous avons quand même eu de la chance puisqu’on nous a mis en retraite anticipée. Du coup, on a vendu la maison et le fonds de commerce, ils en ont fait une banque, figure-toi, et on est venu s’installé ici. Le truc qui me console, c’est que les clients de cette grande surface ont été voir ailleurs, nos remplaçants étaient des bras cassés.— Maigre consolation…— Bof, c’est la vie. Le plus amusant, c’est qu’ici, pendant quelques années, Julien et moi, nous avons pu faire quelques remplacements, ça mettait du beurre dans les épinards. J’imagine très bien la chose. Je souris : — Monsieur à la découpe et vous au comptoir ?— On ne change pas une équipe qui fonctionne bien. Je me tourne vers Joëlle : — Un truc m’étonne, ma chérie : je ne me souviens pas d’avoir vu un enfant dans la boucherie… Faut dire que nous ne sommes restés que trois ans à Corbrecourt.— Je pense que c’était l’époque où j’étais souvent en pension.— Ah, OK. Je ne vais quand même pas avouer que, ...
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