1. Le transfert


    Datte: 23/09/2017, Catégories: f, Collègues / Travail fantastiqu,

    ... pour être sur de son coup avant de l’ouvrir un peu. Là, y avait rien à redire. Et puis avec Laurence, dont je n’ai pas encore parlé : ma petite brunette garçonne, je m’étais assagi. Enfin une dont j’écoutais les mots et regardais les yeux avant de mater les fesses. De son coté, Tiphaine faisait profil bas. J’ai mis du temps à m’apercevoir que je n’étais pas le seul attiré par la chair fraîche. Elle avait une bien meilleure méthode que moi : elle ciblait l’étudiant étranger de passage, hop, on s’attache pas ! Bon, elle était pas nympho, non c’est pas ça. Mais il lui fallait du matériel pour faire ses statistiques, déformation professionnelle en somme. Suite à la tirade du maître à penser et comme on travaillait ensemble, il nous est clairement apparu que, non, on n’échangerait pas nos fluides : mauvaise idée, y aurait faute ! Du coup, découvrant l’un l’autre nos penchants pour le sexe tout en étant frappés d’interdiction, on s’est découvert une sorte de complicité, une connivence en la matière pour se soutenir, ou même s’aider à faire des plans. Au bout de quelques mois à ce régime, on s’est côtoyés comme frère et sœur, mieux : acolytes ! Maintenant, je suis plus ou moins célibataire depuis que Laurence m’a largué. Allez ! plutôt plus que moins car je suis un peu dégoûté des derniers développements. Faut dire que ça n’allait pas très bien entre nous et quand le sexe ne va pas bien dans un couple, vaux mieux pas insister. On s’amusait bien ensemble, sortir à Paris, on aimait ...
    ... les mêmes films, les mêmes concerts. On avait envie de manger la même chose en même temps et le tout à l’avenant. Seul problème : au lit, un vrai bout de bois. Peut être que j’étais pas doué, mais avec les autres filles, ça marchait correctement. Bref ça s’est fini au téléphone de façon simple : adieu, qu’elle me dit ! Sylvie emménage chez moi. Mais si, Sylvie, tu sais, celle qui peut pas te piffer… Pour une meuf en plus, j’avais l’air con. C’étais bien la peine d’avoir des envies de me ranger avec une chatte dont j’appréciais les neurones. Et puis ça me sortait un peu de ce milieu universitaire, Laurence n’ayant rien à voir avec tout cela. *** Depuis quelque temps, ça partait en vrille au labo. On sortait du train-train pour embrayer sur des expériences délirantes, hors de tout contrôle éthique. Ça avait commencé comme par accident avec les souris. Puis un chien et un chat. Évidemment, on n’était sûr de rien, mais des petits malins comme nous ont rapidement pensé à étendre les choses. Pour faire court et en simplifiant, c’est à peu près cela : à force de faire de l’imagerie mentale sur des souris, on a évidemment cherché à savoir si envoyer dans l’autre sens les micro-courants que l’on mesurait leur mettrait des idées dans la tête. Comment peut on avoir une idée des idées des souris ? Ça a l’air fumeux mais c’est très simple. Il y a plein d’outils de mesure qui partagent tous les mêmes principes : mesurer la performance de la souris pour obtenir de la nourriture ou éviter une ...
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