Le transfert
Datte: 23/09/2017,
Catégories:
f,
Collègues / Travail
fantastiqu,
... regards interrogatifs du Professeur Leschtein et de la Tiphaine : — Done ! dis-je simplement, résumant tout, fier du double sens ! Après, je ne sais pas comment ça nous est venu à l’esprit avec Tiphaine, tu parles de chercheurs, on avait sûrement trop travaillé. Plus toutes nos facultés. Bref, les négociations n’en finissant pas avec les labos spécialistes des primates, ce contretemps commençait à nous gonfler sérieusement. En plus il y avait le Professeur qui commençait à déconner un peu du chapeau, à croire qu’il avait fait des tests avec une huître. Alors on a déliré la dessus un soir de bière, dans l’appartement de Tiphaine, en tout bien tout honneur comme d’habitude. Voilà comment nous en sommes arrivés là. *** Dans le labo aux néons blafards, une silence de mort règne. Le générateur s’est arrêté. Rien ne bouge, même les hamsters pioncent. Je suis rassuré d’aller à peu près bien et commence à m’ébrouer. Un coup d’œil à l’horloge murale : deux heures du mat, quand même ! J’ai mal à la tête, mais ce n’est rien à côté de l’émotion qui me prend quand je regarde le siège qui me fait face. Eh oui, j’ai changé de place. Pourtant, depuis le temps qu’on en discute et qu’on s’était mentalement préparés, la surprise est la plus forte ! Me voir en face de moi, sans qu’il s’agisse d’un miroir, ça perturbe. Je suis quelque peu affalé sur le siège, après le choc du transfert. Je regarde mes seins, de beaux seins lourds. Lourds, oui, c’est ça l’impression première, cette pesanteur ...
... perçue tant physiquement que par la vue. Levant les yeux vers l’autre, j’ai alors une réaction surprenante. D’un bras, je cache mes seins puis je croise les cuisses qui couvrent en un instant la belle chatte noire que je n’ai pas pris le temps de contempler. J’ai cet élan pudique, je n’ai pas envie qu’elle, enfin qu’il me voie, l’autre. Ça commence bien, ce genre de réaction ! Alors qu’avant le transfert, je matais impunément ce corps voluptueux, Tiphaine éclate de rire en voyant la mimique, elle est carrément explosée et ça m’agace pas mal. Déjà, il parait qu’on n’aime pas entendre sa voix enregistrée, ce qui n’arrive presque jamais, à moins d’être artiste du showbizz. Mais là, ce rire débridé en regardant ma nudité, cette voix qui me semble être celle d’un étranger, ça m’exaspère un max. Je vais vers le siège ou Tiphaine à déposé tout à l’heure ses fringues, puis lui tournant le dos, je m’empresse d’enfiler la petite culotte. Je m’observe lors de ces gestes. Du dessus, je ne vois que mon pubis poilu. Pour me contempler la chatte, plus tard peut-être je jouerai au petit miroir, mais ce n’est pas le moment. D’un coup d’œil par dessus l’épaule, je constate que Tiphaine ne bouge pas et m’observe. Je suis toujours gêné et me demande bien pourquoi. Bon, le soutien-gorge maintenant, un grand moment s’annonce. Finalement, je retrouve le sourire, appréciant le comique de la situation. Alors bon, c’est pas ce truc dix fois plus simple qu’un harnais de planche ou qu’une ceinture de trapèze ...