1. La Muse (28)


    Datte: 12/03/2020, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... voudrais dormir un peu. — Tu as raison, nous avons encore six heures de vol ; dormons. « Tu vas voir, si tu vas dormir, ma vieille ! » pensai-je. J’avais vraiment envie d’un câlin. Je me suis levée, histoire de voir s’il n’y avait pas de danger ; tout le monde semblait dormir, même ma voisine. J’éteignis les deux lampes et me rassis. Je ne lui ai pas sauté dessus mais presque. J’ai glissé ma main sous sa jupe pour arriver rapidement à sa minette qui, à ma grande surprise, n’avait aucune protection. — Tu ne mets pas de culotte ? — Jamais ! me répondit-elle en passant sa main sous ma jupe. Et toi non plus ? — Non. Pendant je ne sais combien de temps – et malgré le manque de place – nous nous sommes câlinées, embrassée, palpé les seins et enfilé des doigts dans la chatte. Faire cela dans l’avion sans éveiller les soupçons m’a provoqué une montée d’adrénaline et m’a amenée rapidement à l’orgasme. Je pense que ma voisine de fauteuil s’est douté ou a vu quelque chose car elle bougeait un peu trop pour dormir. Ensuite, nous nous sommes endormies ; cette petite séance imprévue venait de créer un lien de complicité entre nous. Dès notre arrivée à New-York, je suis allée dans un salon de coiffure où j’ai expliqué, avec mon anglais à l’accent français et en mimant, ce que je voulais faire. Le coiffeur a tout compris et me demanda si je voulais garder mes cheveux qui me descendaient très bas dans le dos ; je les lui ai offerts. Il était tellement content qu’il me fit cadeau de la ...
    ... prestation et du rasage de mes sourcils. Pour travailler, nous avions un atelier à notre disposition ; c’est là qu’Aurore réalisa le projet de l’écorché vif. Elle eut l’idée d’ajouter, enroulé autour de mon bras gauche, un serpent dont la gueule grande ouverte semblait prête à me dévorer le cerveau. De l’autre côté de ma tête, Aurore a peint un gros trou avec des araignées qui me mangeaient le cerveau puis ressortaient par l’oreille. Mon cou avait lui aussi un trou qui en montrait l’intérieur ; l’autre bras est resté blanc. Pour les jambes, la droite avait un motif d’écorché qui laissait apparaître les muscles. L’autre jambe, restée blanche, était recouverte de fourmis géantes qui grimpait depuis mon pied et entraient dans mes intestins. Les badauds s’étaient agglutinés et prenaient des tas de photos. Quand le décor fut terminé, nous nous sommes rendues à une esplanade où se trouvaient le jury, des spectateurs, la télé et des journalistes car la plus belle peinture remporterait un prix ; nous avons gagné le second. Gilles m’a montré les photos ; j’ai trouvé cela gore, mais le réalisme des trompe-l’œil était saisissant. Les jours suivants, attirées par ma peinture, beaucoup de personnes se présentèrent pour se faire décorer. Devant l’affluence, je dus prendre, pour mon plus grand plaisir, pinceaux et aérographe et je fis mes premières armes dans cet art. Au cours de notre périple, c’est la fantasy fest de Key West qui m’a le plus marquée. Je découvris un spectacle complètement fou où ...