Transparences
Datte: 13/03/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Voyeur / Exhib / Nudisme
collants,
fh,
Collègues / Travail
pied,
Louis et Mathilde, la quarantaine, travaillaient ensemble depuis deux ans dans un cabinet de juristes à Paris. Sensible à sa féminité dans ses manières et son style, il appréciait ses tenues BCBG, toujours en tailleur et chaussures à talon. Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était la façon qu’elle avait de voiler ses jambes de collants ou de bas en toutes circonstances, ce qui représentait pour Louis la plus belle manière pour une femme de mettre en valeur sa féminité. Ce qui l’attirait autant ? La transparence, la douceur, une façon unique de couvrir les jambes en les dévoilant, le jeu des couleurs sur les peaux blanches, mates, noires, l’impudeur parfois de ce vêtement révélant, sous une jupe trop courte, une démarcation ou le haut d’un bas ceignant la cuisse et inversement l’innocence ajoutée à une tenue plus sage. Pour tout dire, leur pouvoir, selon leur accommodation, de parachever alternativement la « vamp » et la femme enfant. Entre ces deux accessoires, la préférence de Louis allait au collant. Cette passion, car il ne pouvait la nommer autrement, l’avait habité dès l’adolescence et comme toute obsession elle avait une histoire. Enfant des années 70, Louis avait grandi parmi ses sœurs, cousines, tantes, évoluant dans une forêt de jambes bien souvent vêtues de ce collant encore auréolé de sa victoire sur les bas et nouvel allié inconditionnel des femmes libérées. La pudeur des femmes s’effaçant facilement en présence d’enfants qu’elles ne peuvent soupçonner ...
... d’intentions malhonnêtes, Louis presqu’oublié, assistait bien souvent aux essayages, déshabillages, rhabillages de ces dames, témoin muet de ce ballet de soie multicolore, tout en jambes tendues, fesses rebondies, parfums inoubliables… Plus tard, aux premières heures tâtonnantes de sa sexualité, Louis, puisant en lui les souvenirs de toutes ces scènes, peuplait d’une infinité d’images soyeuses ses attouchements solitaires. Dès lors ce vêtement ne quitta plus sa place privilégiée. Tel « l’homme qui aimait les femmes » de François Truffaut, suivre du regard les belles jambes d’une passante suffisait à le rendre amoureux. Complices involontaires de cette idée fixe, les femmes qui exhibaient ainsi leurs jambes lorsqu’elles le portaient, croyant neutraliser par son côté pratique et plus esthétique que sexy, une suggestion érotique qu’elles destinaient davantage aux bas, ignoraient que les fétichistes s’adaptant à leur époque avaient simplement ajouté le collant à leur panoplie. Louis pensait qu’une femme moins favorisée, du moment qu’elle revêtait ce bout de tissu si spécial, aurait toujours plus de grâce que toute autre qui, suivant la mode américaine dictée par certaines séries à audience féminine, trouve plus « in » d’arborer des jambes nues en toute saison. L’admiration de Louis pour les jambes n’excluait pas les pieds. Il adorait les voir enveloppés dans cette maille si délicate. Comble du bonheur pour lui, il arrivait qu’une femme porte des chaussures ouvertes, en opposition avec ...