1. Transparences


    Datte: 13/03/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Voyeur / Exhib / Nudisme collants, fh, Collègues / Travail pied,

    ... certains critères esthétiques non dénués de jugement de valeur (« mémère », « mauvais goût ») que les femmes s’imposent entre elles par forums et médias féminins interposés. C’étaient alors pour Louis des moments rares et précieux qui lui offraient l’occasion de suivre des yeux la courbe des orteils et la tension du collant les survolant sans les toucher tel un pont tendu de douceur. Pour en finir avec les parures de jambes, il détestait les mi-bas (ça, c’était« mémère » !) et les leggins pour la même raison traduite par deux finitions opposées : le mi-bas ne couvrant pas le haut de la jambe et le leggins ne couvrant pas le pied. Avec ses conquêtes, y compris sa femme, il n’avait pas su vraiment partager, voire faire apprécier cette vénération, réservant quasi exclusivement à l’onanisme, l’invocation imaginaire ou visuelle et parfois la mise en présence réelle de ce vêtement, qu’il lui arrivait de prélever d’un bac de linge ou du tiroir à collants de sa compagne, sachant combien ce geste le faisait régresser à ses pratiques d’adolescent. Il n’avait jamais osé avouer à Mathilde son attirance pour elle et s’efforçait de conserver une distance et une cordialité toute professionnelle. De son côté, Mathilde, parvenue elle aussi à la quarantaine, heureuse de sa maternité, satisfaite de sa carrière, ne savait plus quoi penser de son couple. Exaspérée par l’inertie d’un mari se reposant sur des lauriers depuis longtemps fanés, à l’écoute de son corps dont elle sentait mieux que ...
    ... jamais les potentialités charnelles mais qui ne vibrait plus qu’à l’évocation de situations adultères, Mathilde se sentait ouverte à tout divertissement, entendant par là détournement de l’inexorable résignation maritale. Elle n’avait même plus envie de réveiller son couple. Car ce quelque chose que des années de mariage avait fini par endormir, l’envie de séduire, celle de l’être, la nouveauté, c’est à Louis qu’elle pensait en y songeant. Elle l’appréciait pour sa gentillesse, sa culture et sans en être folle, elle savait au fond d’elle qu’il pourrait facilement la posséder et la faire jouir. Elle rêvait de ses mains sur son corps, ses seins, ses fesses, évoquait des explorations douces ou brutales, et tous les actes sensuels qu’en imagination ou en réalité elle avait accordés à son homme, c’est à Louis qu’elle en donnait désormais le premier rôle. Elle restait cependant discrète, guettant au fond d’elle le petit déclic de l’aventure. Après ses deux premières années plutôt réussies et pour moderniser un peu leur cadre de travail, ils venaient de s’équiper de nouveaux bureaux, remplaçant les vieux meubles en bois fermés sur le devant, par un mobilier plus contemporain constitué d’un fin plateau en bois brut verni posé sur une structure en métal de facture industrielle. Mathilde avait choisi ces bureaux sans imaginer l’exposition nouvelle et le supplice de tantale qu’offrait ce réaménagement. La lumière que recevait la pièce, orientée vers le sud, dispensait un éclairage adouci par ...
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