Transparences
Datte: 13/03/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Voyeur / Exhib / Nudisme
collants,
fh,
Collègues / Travail
pied,
... des voilages aux fenêtres et depuis l’acquisition des nouveaux bureaux, assis en face de Mathilde, Louis laissait souvent son regard glisser le long de ses jambes bien dessinées, goûtant la transparence qui les paraient, imaginant leur douceur sous ses doigts en une lente caresse mentale remontant du pied à la cuisse jusqu’à l’ombre devinée de son ventre. Certaines après-midi d’hiver où, dans sa course déclinante, le soleil oblique venait frapper les bas de Mathilde, l’éclat d’or rehaussé par la brillance de la maille semblait s’animer, tel un reflet sur l’onde. Plus encore, Louis était fasciné, comme hypnotisé par le mouvement de balancier qu’elle imprimait à sa chaussure posée en équilibre sur le bout de son pied, geste machinal et nerveux qui lui venait lorsqu’elle était en ligne, concentrée sur sa conversation. Ce geste gracieux et indécent, dévoilant parfois les orteils à travers un tissu tantôt noir, tantôt chair, ou jouant selon l’humeur et le style de toutes les couleurs et motifs, était rendu plus sensuel encore aux yeux de Louis par sa candeur apparente. Les amateurs puisant dans les raccourcis saisissants dont sont friands les anglophones appellent cette manière de pendule le shoe-dangling. Les femmes remarquant souvent plus qu’elle ne le laissent paraître, Mathilde avait rapidement pris conscience des regards appuyés de Louis sur ses jambes et plus précisément, pensait-elle, sur ses pieds qu’elle trouvait d’ailleurs très jolis. Comme il tentait de dissimuler ...
... cette charmante indiscrétion par l’extrême mobilité de son regard, le fait même qu’il revenait inlassablement au même point, indiquait à Mathilde l’objet précis de ses attentions. Un jour, relevant soudain les yeux après une longue contemplation, il avait croisé son regard, tendu vers lui, et le léger sourire qui se dessinait au coin de sa bouche. Il replongea vite dans ses dossiers. «Grillé » se dit-il, «Il n’a pas les yeux dans sa poche » se dit-elle. Peu à peu, un jeu s’installa entre eux, Mathilde reprenant de plus belle ses jeux de pieds, allait parfois jusqu’à se caresser une jambe, lissant son collant dans une imaginaire rectification, de manière si anodine qu’elle en devenait irrésistible, puis relevait invariablement son regard vers lui, sûre de le cueillir en pleine contemplation. Elle aimait ce moment de séduction où elle se révélait plus provocatrice qu’elle ne s’en serait cru capable. Chaque jour en se rendant au bureau, Louis se surprenait à essayer de deviner ce que porterait Mathilde, se jurant à chaque fois de l’inviter à déjeuner pour lui parler de son trouble et dans l’espoir de la séduire. Une autre situation fournit à Mathilde l’occasion de troubler Louis à l’extrême. Comme toutes les femmes soucieuses de conserver tout au long de la journée une tenue impeccable, Elle gardait dans son sac un collant de rechange. Cette précaution fut révélée un jour à Louis lorsque Mathilde, qui venait de signaler par une exclamation bien audible que son bas noir à plumetis ...