Le choix de Camille - Histoires de Sexe

Le choix de Camille

... Elle se leva brusquement et retourna dans la salle. Elle se laissa tomber sur le lit et ôta brutalement l’oreiller de sous la tête de Camille pour le placer sous son dos. — Bouffe-moi… vite !— Tu fais trop de bruit, fais gaffe, chuchota Camille.— On s’en fout, bouffe-moi bien, je te dis ! Mal réveillée, Camille se glissa entre les cuisses fuselées de Sonia et exauça son souhait d’être « bouffée ». Pour lui donner le rythme qui lui plaisait Sonia la tenait par les cheveux. Ses gestes étaient loin d’être tendres. Elle releva les genoux et poussa la tête de Camille vers le bas afin que sa langue s’active sur son anus. Sonia se masturba jusqu’à la limite de l’orgasme ; le sentant monter elle tira les cheveux de Camille pour plaquer fermement sa bouche sur son sexe et y jouir… longuement. Elle n’avait pratiquement pas cessé de regarder dans la direction d’Anne-Sophie qui, loin de les observer, cherchait dans le sommeil à fuir son dégout. DIMANCHE MATIN Anne-Sophie était réveillée mais ne bougeait pas. Elle entendait que quelqu’un s’activait à côté mais prit un peu de temps pour réfléchir aux événements de la nuit. Elle pensait à Camille, perdue entre sa famille et Sonia ; à Sonia qui n’était au fond qu’une consommatrice qui n’avait sans doute aucun sentiment réel envers Camille ; à elle-même enfin, qui n’avait pas d’excuses pour être ainsi entrée dans le jeu pervers de Sonia. Pas d’excuses mais une explication : cette fille simple et sincère, mais un peu paumée et prise dans une ...

... relation qui la dépassait l’avait émue ; elle était en train d’en tomber amoureuse. Anne-Sophie sentit une présence à l’entrée de sa chambre ; elle ouvrit les yeux et vit Camille. — Tu es réveillée ?— Oui, entre ! Elle tenait un plateau sur lequel elle avait disposé tout ce qu’il fallait pour prendre le petit déjeuner au lit. — C’est gentil, il y a longtemps que ça ne m’est pas arrivé. Anne-Sophie empila ses oreillers derrière elle et s’installa pour recevoir le plateau. Ce faisant elle remarqua que le canapé avait été replié et la salle entièrement rangée. La baie vitrée était largement ouverte pour aérer la pièce. — C’est normal. Camille posa le plateau sur la couette devant Anne-Sophie et lui fit la bise. — Vous vous êtes engueulées, Sonia et toi ? Les événements de la nuit revinrent à l’esprit d’Anne-Sophie ; elle devait la vérité à Camille mais ne trouva pas le courage de la lui dire : — Non, pourquoi ?— Parce qu’elle est partie rapidement sans m’attendre. Elle avait l’air d’être contrariée. Il m’a semblé qu’elle ne voulait pas te voir.— Je ne sais pas. Elle se fait peut-être du souci pour autre chose.— En tout cas j’espère que ça ne te dérange pas que je sois restée là.— Pas du tout, au contraire.— J’en ai profité pour tout ranger et j’ai fait un peu de ménage. Il reste l’aspirateur à passer mais j’attendais que tu sois réveillée.— Tu es une fille super. Anne-Sophie but une gorgée de café. Camille alla refermer la baie vitrée avant de revenir dans la chambre. — Ça te ...