Le choix de Camille
Datte: 24/09/2017,
Catégories:
ff,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
mélo,
amourcach,
amourdram,
... à les sécher, mais que l’autre fille, à l’arrière, bougeait peu et ne disait rien. — Et vous, ça va ? lui demanda-t-elle.— Oui madame, merci.— Je dois m’arrêter pour faire le plein, on boira quelque chose de chaud si vous voulez.— Je veux bien, merci. La conversation s’engagea à nouveau entre Anne-Sophie et la fille assise près d’elle. L’autre restait silencieuse. Anne-Sophie se demandait ce qui avait pu pousser ces deux jeunes femmes à faire du stop à cette heure indue dans le mauvais temps. « Après tout, se dit-elle, ça ne me regarde pas » Quelque part dans l’Oise les panneaux annoncèrent une station dans laquelle Anne-Sophie s’arrêta. La pluie tombait toujours mais le vent était beaucoup moins fort ; l’auvent les mettait à l’abri. — Vous pouvez aller à l’intérieur si vous voulez. Je fais le plein et j’arrive. Tenant le pistolet à gazole elle regarda les deux filles s’éloigner vers la boutique. Son plein terminé elle se rendit elle aussi dans la boutique et, après avoir payé son gazole, elle retrouva les filles près des machines à café. Pour la première fois elle put réellement les voir. Celle qui parlait le plus avait les cheveux bruns coupés court, la peau mate et les yeux marron en amande. Elle était mince et devait avoir dans les 25 ans. En tout cas elle était un peu plus âgée que l’autre qui semblait à peine sortie de l’adolescence avec ces longs cheveux châtains sur un visage un peu plus rempli. Anne-Sophie remarqua ses grands yeux bleus. Leurs vêtements étaient du ...
... même style : jean pour les deux, veste de cuir pour la brune, doudoune pour la châtaine. Elles étaient installées à une de ces tables rondes et hautes qu’on ne trouve que dans ces endroits et la fille aux cheveux longs, encore humides, serrait un gobelet blanc pour se réchauffer les mains. — Vous voulez quoi ? demanda la brune.— Un chocolat ça sera bien ; mais vous, vous ne prenez rien ?— Non, non, moi ça va. Elle mit les pièces dans la machine : cinq ou six pièces et pas de rendu de monnaie. Le gobelet tomba. Anne-Sophie se dit que c’était sûrement par manque d’argent que la fille n’avait rien voulu prendre. — Je m’appelle Anne-Sophie et vous ?— Moi c’est Sonia et elle c’est Camille, dit la brune. Un nouveau silence s’installait. — Qu’est-ce que vous allez faire à Paris ? Les deux filles se regardèrent. Comme à chaque question la brune Sonia répondit : — On ne sait pas trop… en fait on est un peu dans la galère. Je connais des gens à Paris qui pourront peut-être nous aider mais… enfin c’est pas simple. J’aurais voulu les appeler mais je n’ai plus de forfait. Anne-Sophie sortit son portable de son sac et le lui tendit. — Non, je ne disais pas ça pour ça ! dit Sonia visiblement gênée.— Mais si, allez-y, un coup de fil de plus ou de moins ça ne change rien.— Merci alors. Elle prit l’appareil et quitta la table. Elle déambulait lentement le long des machines à café mais ne semblait pas converser. Camille reprenait des couleurs et, pour la première fois, elle parla spontanément : — ...