1. Violaine, souvenirs d'antan


    Datte: 16/03/2020, Catégories: fh, fhh, hplusag, couleurs, extracon, cocus, Collègues / Travail grossexe, boitenuit, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, confession, nostalgie, coupfoudr, amourcach,

    ... connaissais les plaisirs du sexe, au moins partiellement ; je connaissais l’odeur du sperme et les mots crus que prononce un homme quand il jouit. Je connaissais la triste solitude d’une femme abandonnée comme une serpillière une fois la performance achevée. Durant les mois qui ont suivi, ma relation avec mon corps a progressivement changé. D’abord, il a bien fallu que j’admette que durant cette soirée initiatique, personne n’avait pris des décisions à ma place, personne n’avait utilisé mon corps sans mon consentement. C’est bien moi qui avais avancé mes fesses vers ces mecs qui dansaient, moi encore qui avait laissé ce garçon me lécher dans le cou, moi aussi qui l’avait suivi dans sa voiture. Et il m’avait baisée alors que j’écartais grand les cuisses pour le recevoir. Il fallait que j’assume. Assumer m’avait permis de revoir les images avec une plus grande acuité, et de m’en servir pour alimenter mes fantasmes quand je me masturbais. Ça m’était arrivé de temps en temps auparavant. Dorénavant, c’était régulier. Dans le cadre de mes études, j’ai fait plusieurs stages en entreprise, dont un à l’étranger. À chaque fois, j’ai senti que je pouvais tirer avantage de ma plastique. Ça allait d’invitations à déjeuner qui allégeaient mon budget à des inscriptions sur des listes VIP dans des soirées sélect. J’ai compris que si je voulais me construire un réseau et accéder ainsi à une vie meilleure, je ne pouvais utiliser que ce que j’avais : mon corps qui faisait envie aux hommes, mon ...
    ... esprit qui me permettait de tenir des conversations dans tous les domaines, et ma capacité de travail. Quand j’en éprouvais le besoin, j’acceptais « un dernier verre » pour me détendre et profiter de la vie. J’ai eu de nombreux amants, toujours des hommes plus âgés que moi, qui m’offraient leur tendresse et leur présence pour une durée que j’avais choisie. À chaque fois j’étais très claire. Il n’y aurait pas de sentiments, pas de chichis. On était là pour se faire plaisir, s’éclater au lit, se bouffer le cul éventuellement, mais pas pour faire des projets. Les choses mises au point dès le début, mes aventures furent toutes sans lendemains et sans regrets. J’ai eu affaire à des partenaires plus ou moins expérimentés. Les plus habiles m’ont initiée à des pratiques que je n’imaginais même pas, ouvrant petit à petit mes œillères en même temps que mon cul. En clair, après quelque temps, je savais à peu près tout faire dans un lit, et j’y prenais du plaisir. Mais faire l’amour n’était finalement qu’un exercice physique, un entraînement, une répétition de gestes obscènes ou pas, sans autre but que de savourer l’instant présent. Les hommes qui me mettaient dans leur lit me disaient que j’étais chaude. C’était sans nul doute un compliment dans leur bouche, mais je ressentais tout autre chose. Bien sûr, au moment de les sucer ou d’écarter les cuisses, j’étais on ne peut plus chaude, on ne peut plus salope. Mais au fond de moi je sentais la glace se former. J’étais devenue ambitieuse, ...
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