1. Violaine, souvenirs d'antan


    Datte: 16/03/2020, Catégories: fh, fhh, hplusag, couleurs, extracon, cocus, Collègues / Travail grossexe, boitenuit, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, confession, nostalgie, coupfoudr, amourcach,

    ... oui, arriviste aussi, mais c’est surtout d’être devenue un être froid qui me faisait peur. Aucun sentiment n’était jamais venu magnifier une relation. À force de ne pas en vouloir, c’était bien ce qui devait arriver. Je n’éprouvais aucun sentiment pour les hommes qui me faisaient l’amour, et quand l’un d’eux me déclarait sa flamme malgré nos accords préalables de ne pas tout mélanger, je le fuyais. Une fois diplômée, j’ai trouvé mon premier emploi dans un grand cabinet d’audit. D’abord junior, il m’a fallu faire mes preuves. C’est un monde exigeant où les nuits sont courtes, et les week-ends chargés de travail. Je me suis éclatée. J’ai adoré ce métier. Je n’avais pas le temps de penser à quoi que ce soit d’autre. Toujours en déplacement, j’avais trouvé un rythme que me convenait, bien que toujours anxieuse quant à ma froideur. Au gré de mes déplacements, je rencontrais des hommes de passage, qui comme moi dormaient à l’hôtel. Ça faisait une compagnie pour le dîner, et souvent aussi pour la nuit. En faisant l’amour, j’éprouvais une joie immense de voir leurs yeux exorbités quand ils me découvraient nue, de les faire bander sans effort, de les sentir me pénétrer et de les entendre râler quand ils me baisaient. J’adorais sentir leur sperme remplir ma bouche ou couler sur mon ventre. J’adorais quand l’un ou l’autre me demandait de faire des choses que leurs femmes refusaient, et que je leur offrais la totale avec délectation. Mais je n’aimais pas les lendemains matin, quand je ...
    ... me disais que ma vie tournait en rond, sans véritable relation, sans amour. Mon projet de me marier vierge et pour toujours s’était envolé. Mes rêves avec. Au début de la troisième année, j’ai gravi un échelon. D’habitude il faut quatre ans. J’avais progressé vite. Je me suis retrouvée manager, et à ce titre j’avais cinq juniors à encadrer. Les déplacements devinrent plus rares, mon job consistant à coordonner et à contrôler le travail de mon équipe. On m’avait attribué un bureau avec vue sur la Seine, au quatrième étage. Une pièce exiguë mais confortable. Mes collègues au même poste avaient tous des photos personnelles dans leur bureau. Une compagne ou un compagnon, des enfants, un chien, une vie quoi… Et moi rien. Le groupe nous avait annoncé un changement de direction dans mon service. Mon directeur venait d’être muté aux États-Unis. Son remplaçant s’est présenté le lundi matin en réunissant les équipes dans la salle de réception. Une cinquantaine d’années, costume gris foncé et chemise bleue à rayures fines, il avait des cheveux blonds coupés très court et un regard bleu acier d’une froideur terrifiante. Grand, les épaules carrées, il semblait taillé dans un roc. D’une tenue sévère, ses sourires furent rares le jour de sa prise de poste. Il fit le tour des collaborateurs en leur serrant la main en même temps qu’il mémorisait leurs noms et fonctions. Quand il est arrivé à ma hauteur et qu’il m’a tendu sa grande main ferme, je me suis sentie toute petite, minuscule. Pour la ...
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