1. Mon merveilleux amour


    Datte: 17/03/2020, Catégories: fh, amour, Oral 69, pénétratio, fsodo, mélo, amourpass,

    Je m’appelle Michel. J’ai eu la chance d’avoir une mère très attentionnée, qui m’a protégé. Je pouvais toujours compter sur elle, même lorsque je faisais des bêtises. Mais attention : dans des limites raisonnables. Je n’étais pas un bûcheur, tout simplement un élève moyen comme il y en a tant. Toutefois, je ne sais pourquoi, depuis toujours j’aime la nature. Aussi, après le brevet j’ai opté pour le lycée agricole. Et là, je me suis éclaté ; j’ai obtenu le BTS. Tout est pour le mieux ; avec maman, nous sommes parfaitement heureux. Pourtant, je n’ai pas de père. Maman n’a jamais répondu à mes questions. Peut-être une liaison avec un homme marié ou une erreur d’un soir, ou je ne sais quoi. C’est son secret, aussi ai-je cessé de l’embêter avec ça. Malheureusement je suis au chômage. Je cherche pourtant du travail, mais il est difficile de trouver un bon job de jardinier paysagiste. Nous subsistons grâce au salaire de maman et à mes indemnités. Certes, j’effectue parfois de petits travaux au noir : jardinage, peinture, maçonnerie, ou déménagements ; mais ce n’est pas grand-chose. Le reste du temps, je cours dans la campagne ; c’est mon sport préféré, cela me détend. En fin de semaine, je tente de draguer en boîte ou en ville, et je réussis parfois. Mais c’est difficile lorsqu’on est fauché. Sinon, je reste à la maison, lisant ou bien m’occupant sur l’ordinateur. Je profite également – mais involontairement – de la vie des voisins. Dans ce vieil immeuble, les cloisons minces ...
    ... laissent passer les bruits quotidiens et les disputes. Ce soir, maman regarde la télé et je me suis lancé dans un jeu sur mon ordinateur. Toutefois, l’altercation du couple d’à côté me gêne. L’homme vit mal son chômage et va se consoler au café du coin. Aujourd’hui, il a eu du mal à remonter l’escalier et maintenant il hurle après son épouse. Les enfants, effrayés, gémissent. Le bruit devient insupportable. J’en a assez et vais aller lui dire deux mots. Je n’ai pas peur de ce nabot bedonnant qui a vingt ans de plus que moi. Je vais lui expliquer qu’il doit baisser un peu le son. Maman veut m’en empêcher ; elle craint une bagarre, mais par ailleurs elle plaint la voisine : elle décide d’appeler la police. Je sonne chez le couple. Un des enfants, apeuré, vient m’ouvrir la porte. Il me prend la main et me conduit à la cuisine. J’y découvre le mari, un couteau à la main, poursuivant sa femme autour de la table. Il a trop bu pour arriver à la rattraper. Je m’avance et lui dis calmement : — Arrêtez et posez ce couteau ! C’est stupide et dangereux !— Toi, ta gueule, grand con ! Je vais te trouer !— Soyez raisonnable, allez vous reposer…— Tu m’emmerdes ! Fous le camp ! Titubant comme il est, l’homme ne paraît pas dangereux. Je m’avance pour le désarmer mais il lève le couteau et me le plante à fond dans l’épaule. Je m’écroule et j’essaie de sortir en me traînant. Mais je perds connaissance. Maman, affolée, appelle le SAMU. L’homme continue de gesticuler, ne se rendant pas compte de la ...
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