1. Mon merveilleux amour


    Datte: 17/03/2020, Catégories: fh, amour, Oral 69, pénétratio, fsodo, mélo, amourpass,

    ... d’intervenir. Et ce soir, il a accepté que je l’accompagne.— Ne croyez pas, mon cher Michel, que j’ai agi pour satisfaire un caprice de ma fille. Je voulais vous voir pour vous faire une proposition. La ville possède des jardins publics, des squares, qui doivent être entretenus. J’ai appris que vous cherchiez du travail, et surtout que vous aviez un BTS de jardinier paysagiste. Lorsque vous serez guéri, venez donc me voir ; nous essaierons de trouver une solution. Excusez-moi, j’ai croisé le professeur Durand. Nous étions ensemble au lycée, je vais lui dire quelques mots. Isabelle, tu m’attends là mais ne va pas fatiguer ce jeune homme ! Ces dernières paroles m’ont enchanté. Certes, j’étais heureux de l’emploi qu’il me proposait, mais pour l’instant c’était sa fille Isabelle qui m’intéressait. Grande, belle, un visage souriant avec un nez mutin, un corps délicieux, pas trop maigre, avec des rondeurs invitant à des folies. Pourtant je suis resté silencieux quelques instants. De son côté, elle m’examinait discrètement. Je me suis lancé à la baratiner, lui ai demandé ce qu’elle faisait. Elle m’a répondu en souriant qu’elle était en fac de droit. Rapidement, nous avons abordé des thèmes plus intéressants. Nous avons confronté nos goûts, qui étaient souvent les mêmes. Je lui ai indiqué que j’aurais bien aimé la revoir mais que ce n’était pas possible, nos occupations étant trop différentes. À ma grande surprise, et grande joie aussi, elle m’a demandé si elle pouvait revenir, si ...
    ... mes cerbères la laisseraient passer. Je lui ai indiqué que je ferai le nécessaire. L’ouverture de la porte nous a surpris en pleine conversation. Son père est entré, s’excusant : — Avec Durand, nous avons discuté et tout à coup je me suis aperçu de l’heure. J’espère que vous n’avez pas trouvé le temps trop long, et surtout, qu’elle ne vous a pas fatigué.— Non non, c’est toujours agréable d’avoir une aussi aimable compagnie. En partant, à ma grande surprise, elle s’est penchée vers moi et m’a embrassé sur la joue. Son père n’a rien dit, mais son visage s’est un peu crispé. Cette familiarité a semblé lui paraître inconvenante. Depuis cette visite, j’ai retrouvé le moral. J’ai avisé mes gardiennes de laisser le libre accès à Isabelle. Les plus âgées ont souri ; toutes ont compris ma motivation. Trois jours après, alors que nous discutions avec maman de la possibilité d’être embauché, un coup discret a été frappé à la porte. Isabelle est entrée, une boîte de chocolats à la main. J’ai fait les présentations. Il m’a semblé que maman avait l’air contrarié ; la jeune fille ne venait-elle pas lui prendre son fils ? Car à notre regard, elle a compris immédiatement que ce n’était pas seulement de l’amitié qui faisait briller nos yeux. Discrète, elle a prétexté des courses à effectuer et nous a laissés seuls. Immédiatement, j’ai proposé à Isabelle de nous tutoyer, chose qu’elle a acceptée avec beaucoup d’enthousiasme. Nous nous étions compris. C’est le retour de maman qui a interrompu ...
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