1. Sans domicile fixe


    Datte: 19/03/2020, Catégories: fh, inconnu, volupté, entreseins, Oral pénétratio, fsodo,

    ... de la charcuterie, du fromage. Puis songeant qu’elle préfère peut-être quelque chose de chaud, il se retourne. C’est une surprise agréable, on ne croirait pas la même personne. Elle s’est dépouillée de sa carapace. Un joli visage entouré par des cheveux blonds coupés courts, un pull, un peu tâché, mais qui laisse deviner des choses intéressantes. Elle n’a pas encore trop souffert de la faim, mince, mais sans être maigre. Et ça lui va bien. Il sourit et esquisse une moue admirative. — Ça va, j’ai compris, je préfère partir que passer à la casserole. Tous les mêmes.— Qu’est-ce que tu vas chercher, je t’ai promis que je ne te toucherai pas, mais ça ne m’empêche pas de te regarder. Tu es belle, et tu le sais bien. Dis-moi plutôt : qu’est-ce que tu préfères, du chaud ou du froid ?— J’aurai bien aimé une soupe chaude, mais faut pas demander l’impossible.— Mais si, j’ai des soupes en sachet si tu veux, je t’en prépare une.— D’accord. Après, je veux bien du solide. Le temps qu’il lui prépare le repas, elle a mis les bras sur la table, sa tête vient s’y poser dessus et elle ferme les yeux. Julien voit la fatigue, la détresse de cette pauvre fille. Malgré sa méfiance envers les clodos, il est ému. L’odeur agréable de la soupe la tire de sa torpeur. Elle a liquidé tout ce qu’il lui a présenté, y compris les deux oranges. Elle se renverse sur le dossier de la chaise, les jambes étendues dans son jean troué, totalement relaxée. Après quelques minutes, elle se redresse. — Merci, tu es un ...
    ... brave type, c’est rare.— Si tu veux te reposer un moment, j’ai un canapé à côté.— D’accord, mais n’en profite pas. Il l’a conduite dans son salon, elle s’est allongée toute habillée après s’être déchaussée. À peine couchée, elle a sombré dans un sommeil profond. Il l’a recouverte d’une couette et s’est retiré. Une heure a passé. La porte de la cuisine s’ouvre brusquement. — Je vais vite reprendre ma place avant qu’on me la pique. Elle bondit à la fenêtre pour voir le porche vis-à-vis. — Merde, il y a Albert ! J’y suis pour crécher dans mon abribus, mais les flics vont me virer ! Enfin, au moins j’ai bouffé et un peu dormi. Merci. Je pourrais te demander autre chose… Remarque, si tu n’es pas d’accord, tant pis.— Qu’est-ce que tu veux ?— Tu pourrais me garder mon poste radio ? Il n’est pas neuf, mais on a déjà essayé de me le piquer. Je reviendrai le chercher dès que je m’en serai sortie.— Si tu veux. Mais il pense : « C’est pas demain la veille ». Il l’amène dans l’entrée, il y a un placard où sont entreposés les balais. — Laisse-le là, au fond, je ne te le toucherai pas.— Bon, eh bien, au revoir.— Attends ! Puisque ta place est prise, si tu veux, tu peux passer la nuit sur canapé, tu seras mieux que dehors. Tu partiras demain matin en même temps que moi.— T’es sérieux ! Tu crains pas ?— Oh non, tu peux même prendre une douche. Incrédule, elle le suit, il lui montre ses commodités puis la laisse et va dans sa chambre devant son ordinateur. Lorsque le réveil sonne, Julien se ...
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