1. Sans domicile fixe


    Datte: 19/03/2020, Catégories: fh, inconnu, volupté, entreseins, Oral pénétratio, fsodo,

    ... bonheur. Ils sont retombés côte à côte, enlacés, leurs sexes poisseux encore en contact. — Je ne sais pas si j’avais connu un tel plaisir avec une autre femme, lui murmure-t-il.— Toi aussi, tu m’as faite jouir, et surtout, tu ne m’as pas laissée en route, comme la plupart des hommes. Ouvrant un œil, Julien sursaute, il a intérêt à se dépêcher. Sans bruit il se dégage sans réveiller sa voisine et va rapidement se doucher, s’habiller. Pas le temps de manger. Sur la table, il lui laisse un mot : — Je te laisse les clés de l’appartement. Reste, je rentre dès que possible. Je t’embrasse. Il joint aux clés cent euros. Toute la journée, il s’est repassé le film de la nuit. Il a essayé de se raisonner : moi, un gars de 35 ans, fonctionnaire à la DDE, qui n’ai pas de peine pour lever des nanas, mais qui ai pu garder ma liberté jusqu’à maintenant, je ne vais pas m’amouracher d’une SDF ! Non, je la vire dès ce soir, ou plutôt demain : autant tirer encore un bon coup. Mais plus la journée avance et plus il retarde le renvoi. Oh, juste quelques jours, le temps qu’elle se remplume. Il monte rapidement l’escalier, tourne la poignée de sa porte… C’est fermé. Il sort sa clé, ouvre, tout est éteint. Sur la table de la cuisine, un mot : Je peux pas rester, bien que j’en ai follement envie. Mais tu es un gars trop bien pour moi, qui ne suis qu’une clocharde. J’ai eu un merveilleux moment de bonheur. Peut-être un jour nous nous retrouverons. Quand je reviendrai chercher ma radio. Béatrice. Il ...
    ... s’écroule sur une chaise et râle. Moi qui voulais la chasser, c’est elle qui est partie. C’est vraiment une chic fille, pourquoi a-t-elle foutu le camp ? Nous aurions pu vivre ensemble quelques jours. Comment se fait-il qu’elle en soit arrivée là ? Voilà un mois qu’elle a disparu et il a eu beau chercher dans le quartier, il n’a pas revu Béatrice. Il a interrogé le clochard qui a pris sa place, mais à chaque fois, ce dernier était tellement saoul qu’il n’a jamais pu lui répondre. Le vendredi, la nouvelle est tombée en plein milieu de la journée : des gangsters ont tenté d’attaquer une succursale de banque. Mais les policiers les attendaient et ils ont été tous arrêtés. C’est un coup formidable : des repris de justice recherchés, particulièrement dangereux. Julien arrive devant son immeuble, mais l’accès en est interdit par la police. Un agent s’approche : — Circulez, y a rien à voir.— Mais j’habite ici ! Que se passe-t-il ?— Attendez, je vais me renseigner. Quelques instants plus tard, un inspecteur en civil s’approche. — Bonsoir. Vous êtes monsieur Julien V… ?— Oui, j’habite au premier. Que se passe-t-il ? C’est chez moi ou chez mes voisins ?— Non, ne vous inquiétez pas, venez. Il suit l’officier de police, croise plusieurs agents, les bras chargés de colis. On est en train de déménager l’appartement d’en face. — Vous aviez comme voisins les gangsters qui ont tenté de braquer la banque. Vous n’avez rien remarqué ?— Oh non ! Je pars de bon matin et ne rentre que le soir. ...
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