1. Drague à la plage


    Datte: 19/03/2020, Catégories: Partouze / Groupe

    ... l'un vers l'autre. Le rythme est soutenu ce qui achève l'affolement complet de mes sens. Les jambes ne me portent plus. C'est un corps complètement disloqué, secoué de contorsions violentes, qui va de l'un à l'autre. Ma peau est incandescente. Mon cerveau aussi est en éruption. En pleine surchauffe, il se laisse porter par un plaisir extatique. Étonnamment, je sens les deux phallus tressauter presque ensemble. Alors que le foutre de l'un tapisse progressivement ma gorge, la longue tige de l'autre envoie de grands jets chauds dans les profondeurs de mes entrailles devenues hypersensibles. Délicieuse découverte que cette capacité de ressentir une jouissance aussi violente au tréfonds de mon être ! À la limite de la syncope, je prends conscience des capacités érotiques de la majorité de mes organes internes. Je croyais que seuls ma peau, mon coeur et mes poumons accompagnaient mon sexe vers le plaisir ; je découvre dans la profondeur de mes muscles et de mes viscères une sensation peu commune. Sous la main agile d'un de mes amants, mon sexe explose et répand sa semence sur les aiguilles de pin qui recouvrent la terre. Je reste un long moment ainsi, pénétré de tous bords, immobile et heureux. Lorsque je peux enfin me redresser, et que je découvre mon abuseur, je suis à peine étonné de son physique assez quelconque. Il est petit, brun, mince, assez poilu. Ses traits sont anguleux. Seul son regard, d'un noir profond, m'attire. Son alter ego buccal est un grand homme massif et rond. ...
    ... Son front et largement dégarni. Ses traits empâtés lui donnent un air jovial et débonnaire. Tout autour de nous, de nombreux voyeurs ont largement participé à nos ébats. Certains finissent de se branler en me dévorant des yeux. D'autres s'approchent pour me toucher sans véritable agressivité. Ils me caressent, soupèsent mes bourses, pincent mes tétons, testent l'élasticité de mon cul, puis papotent entre eux en faisant l'éloge du spectacle qui vient de se terminer et de la qualité de ses acteurs. Ils emploient parfois des termes crus. Je crains d'avoir été traité de «salope, chienne, garce, pute… » Et autres qualificatifs. Mais je reçois ces témoignages comme un intérêt qui m'avait tant fait défaut jusqu'ici. Je suis enfin quelqu'un digne d'être approché, touché, peloté, pénétré, considéré comme un véritable partenaire sexuel. À l'heure du dîner, chacun rentre chez soi. J'ai un peu de mal à retrouver mes esprits. J'ai les fesses compote, la sensation que mon cul est encore empalé, la bouche tuméfiée, les muscles douloureux. J'ai du mal à retrouver l'endroit de la plage où j'ai laissé mes habits. Je me baigne un long moment comme pour effacer les miasmes de cet après-midi torride. À peine arrivé au gîte, je m'impose une longue douche fraîche ; dîne d'un fruit ; me rue au lit pour une nuit agitée. Le lendemain je dois me raisonner pour ne pas me ruer à la plage naturiste, ou tout au moins dans son sous-bois. Je me trouve des occupations : courses, promenade en ville, randonnée ...
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