Aveu - Histoires de Sexe

Aveu

... aucune idée du temps qui s’était écoulé, plus d’une heure, c’était certain. Seuls restèrent la maso, à genoux au milieu de la pièce, son maître, Gilles et Élodie. Gilles discutait avec le maître actuel de la maso. — Merci de m’avoir permis d’être présent.— De rien, répondit le maître. Tu la connais mieux que moi, c’est sûr.— C’est normal, ça va venir.— C’était sympa de te voir avec elle, dit le maître de la maso. J’ai appris pas mal de trucs que je vais pouvoir réutiliser. Tu as bien aimé les chocs électriques, hein, petite chienne ?— Oui, maître, répondit la maso.— Elle a toujours adoré ça, répondit Gilles. Il y eut un petit moment de silence puis le maître de la maso souffla : — Tu es sûr de vouloir continuer ?— Oui, certain, c’est important. Tu acceptes toujours ?— Oh tu sais, pour moi, ça ne change rien. Je m’en moque. C’est pour toi. Tu joues gros, quand même ! Gilles hocha la tête mais il était sûr de lui. Les deux maîtres s’avancèrent vers leurs soumises respectives et les détachèrent. La maso découvrit son environnement avec joie et quand elle vit Élodie, elle ouvrit la bouche pour parler mais son maître la fit taire d’un geste. — Nous allons sortir. Nous vous laissons papoter entre filles. Pas de bêtises hein ! Vos corps nous appartiennent alors ne les abîmez pas. Contentez-vous de discuter. Élodie trouva cette proposition étrange mais ne fit aucun commentaire. Si son maître voulait qu’elle parle avec elle, elle le ferait. Les maîtres sortirent et la maso souffla : ...

... — Alors, ça fait quoi de voler le maître d’une autre ?— Je ne t’ai rien volé ! répliqua Élodie. Tu l’as fait fuir à cause de ta jalousie maladive, nuance.— Jalousie maladive ? Regardes-toi ! Tu es verte de jalousie après l’avoir vu prendre autant de plaisir avec moi ! Je sais que tu n’es pas maso. Il doit s’ennuyer avec toi.— Je ne pense pas, répondit Élodie avec calme.— S’il ne s’ennuyait pas, il ne ferait pas ce genre de séance avec d’autres femmes, répliqua la maso.— Je ne suis pas en mesure de lui fournir ce plaisir qu’il adore. Je comprends qu’il aille le chercher ailleurs et je suis heureuse qu’il puisse trouver ce qu’il recherche. Il me donne ce que je veux, je lui donne ce qu’il veut dans une certaine mesure et le reste, il va le chercher ailleurs. Ça ne me dérange pas.— Tu veux dire que tu ne ressens même pas un petit peu de jalousie ? Alors, tu ne l’aimes pas !— Je ne crois pas qu’il y ait la moindre relation entre les deux. Tu étais jalouse et tu ne l’aimais pas. Comme quoi… La maso lui envoya un regard noir. Élodie continua : — Vois-tu, je n’ai aucune raison d’être jalouse de toi. Tu n’es qu’un objet à ses yeux. Il a besoin de faire preuve de sadisme pour être complètement heureux et tu es son moyen d’assouvir ses fantasmes. Ça te convient parce que c’est justement le tien que de recevoir ce traitement. Vous y gagnez mutuellement mais lorsque c’est fini, vous vous séparez pour ne vous retrouver que dans ces conditions.— Parce qu’avec toi, ce n’est pas le cas ?— ...