Petit traité d'ethnologie amateur
Datte: 25/09/2017,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
portrait,
... gonfle, gonfle, puis se dresse. Je regarde son visage. Un petit sourire. Un peu gêné. Mais il me semble apercevoir dans ses prunelles fatiguées un léger mieux. J’octroie une petite caresse à son érection inattendue, termine sa toilette, et file vers mes autres patients non sans un au revoir chaleureux que je m’oblige à manifester avec ses patients en fin de vie. Début d’après-midi, chez mon premier patient, un message du bureau. M. Raisière est mort. Je m’en souviendrai toujours et je me demande parfois si je dois m’en vouloir, mais la première image que j’ai de lui à cette annonce, c’est sa queue dressée. Des années plus tard, quand j’y repense, je suis assez fière de moi. La dernière érection de M. Raisière, c’est moi qui l’ai provoquée. Une mission de l’infirmière a ici pris tout son sens… Faire le bien autour de soi, à ses patients. Johnny. Ce n’est pas son vrai prénom. Mais c’est comme ça qu’il aimait se faire appeler. En référence au mythe. Quel mythe ? Plus d’un s’appelle Johnny. Ce n’était apparemment pas Halliday. Un accident de moto. Sérieux. Mais guérissable. Sa maman veut le reprendre à la maison. Sans se rendre compte de la charge que cela va représenter. Les deux jambes, les deux bras, immobilisés. Et pendant un mois, les yeux bandés. Et la maman qui doit assumer, notamment les toilettes. Et son Johnny qui bande comme un âne à chaque toilette. Qui refuse de couvrir son intimité, estimant (avec raison) qu’il est vraiment difficile dans sa situation de se ...
... déshabiller, et qu’il fait vraiment trop chaud dans sa chambre. Pauvre Johnny, c’est en effet un soleil de plomb qui va accompagner la première partie de son séjour au lit, celle où il est vraiment immobile, complètement dépendant ! Et la maman qui supplie de l’aider. Pas parce que c’est trop dur de faire la toilette de son fils. Mais parce qu’elle ne supporte pas les érections qu’elle, sa maman, provoque. Ça la dépasse complètement. Elle s’en veut. Elle en veut à Johnny. Et ce n’est pas possible de lui expliquer que c’est la nature que, vu l’état de son fils, c’est même plutôt une bonne nouvelle. J’accepte de la dépanner. Ça ne fait pas moins bander son fils. Une trique d’enfer. Parmi les plus impressionnantes qu’il m’ait été donné de voir dans ce métier. Et le Johnny ça ne le dérange pas d’exhiber son gros bâton. Mais Johnny n’est pas prioritaire pour notre service. D’autres patients doivent passer avant, sa mère étant capable d’assumer la toilette. Mais elle pleure la maman. Dit qu’elle ne peut plus, qu’il faut que je l’aide. Moi, le bénévolat, je veux bien, mais il y a des limites. Je demande à la maman et à Johnny si quelqu’un ne pourrait les aider. La maman parle de Sonia et Élise. Ça fait pouffer son fils. Qui semble intéressé. Je repère dans le quartier deux nanas aux nichons provocants qui me semblent correspondre à la description. Ce sont bien elles. Qui connaissent Johnny. Et semblent amusées à l’idée de l’aider. Je leur propose une formation minute sur le terrain. Elles ...