1. Petit traité d'ethnologie amateur


    Datte: 25/09/2017, Catégories: médical, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, nonéro, portrait,

    Me voici donc de retour avec d’autres historiettes, mais cette fois, avec une casquette d’ethnologue. Une ethnologue de terrain, puisque c’est à partir de mon métier d’infirmière à domicile que je réalise ce travail d’observation. Je suis donc une jeune infirmière dans un service de soins à domicile. J’ai droit à une petite voiture de fonction (une magnifique R4 pour commencer). Tous les matins, je passe au bureau, où l’on me transmet mon ordre de mission pour la journée, c’est-à-dire le nom des malades, leur adresse, et ce que je dois leur prodiguer comme soins. Premier jour, premier patient. M. Michaux. Celui-ci a sans doute influencé mon approche des gentils pervers que sont certains patients. Mon histoire avec lui permettra sans doute de comprendre mes attitudes par la suite, ce qui me permettra aussi de réaliser cette petite étude ethnologique… Je gare donc ma R4 dans le parking devant l’immeuble, sort de ma voiture, et remarque un monsieur à sa fenêtre qui me suit du regard. Arrivé à sa hauteur, il m’apostrophe : — C’est ouvert, et tout est sur la table ! J’en déduis que c’est mon malade. Je suis cependant décontenancée par son aboiement. On ne peut pas dire que je sois très bien reçue ! Je rentre dans le bâtiment, trouve sa porte au rez-de-chaussée. Elle est effectivement posée contre le chambranle. Je la pousse et elle s’ouvre. J’appelle : — Monsieur Michaux ? Pas de réponse… J’avance, et découvre M. Michaux toujours appuyé à sa fenêtre, le pantalon et le caleçon ...
    ... aux chevilles, bref, le cul nu ! Ce ne sont pas ses fesses blanches qui m’impressionnent, j’en ai vu d’autres. Par contre l’attitude, l’impudeur, la perversité de cet homme me trouble. Je ne sais trop comment réagir, et c’est machinalement que je réalise ce qu’il souhaitait probablement. Je vais à la table, je prends la seringue, la remplis du médicament, m’approche de la fenêtre et de l’énergumène et lui plante l’aiguille dans la fesse. Pas un mot, pas un regard. Je remets mon matériel sur la table, je cherche la poubelle, en trouve une dans un coin de la pièce et lui annonce que je m’en vais. Pas de réponse. Un rien excédée, je tourne les talons et claque la porte en sortant. — À dans deux jours, souffle-t-il quand je passe devant lui. Je rentre dans ma voiture un peu hébétée. Ça commence bien ! Je ne suis pas sûre d’être faite pour ce boulot. Si je ne tombe que sur des tarés pareils ! Mais la suite de la journée se passe bien. Mon dernier patient de la matinée a reçu un appel téléphonique me signalant que les deux premiers patients de l’après-midi ne pouvaient être présents. Le service me propose de repasser par le bureau. J’y tombe sur deux de mes collègues que je ne connais pas. Nous faisons connaissance et elles s’inquiètent de ma première impression. L’énervement provoqué par M. Michaux est bien redescendu, mais c’est quand même de lui que j’ai envie de parler. Les réactions de mes collègues sont diamétralement opposées. Suzanne est furibarde et énonce que des pervers ...
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