Petit traité d'ethnologie amateur
Datte: 25/09/2017,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
portrait,
... m’indique le tiroir. Mais toujours en me montrant son dos… et ses fesses. J’essaie alors autre chose. Je trouve ses fesses dures. Est-il tendu ? Je les lui masse pour relaxer le muscle. Il tortille du cul pour me faire arrêter, mais je suis imperturbable. Une autre fois, je m’approche de lui, et je laisse tomber le bout d’ouate imbibé d’alcool. Je me baisse pour le ramasser. Instantanément il colle son bas-ventre contre le radiateur, pour m’empêcher de voir sa bébête. Je n’arrive pas à mes fins. Sauf que lui qui feignait l’indifférence est obligé maintenant de réagir à mes approches. De s’opposer, de faire barrage. Et moi, je m’amuse. C’est lui qui m’imposait son jeu la première fois. C’est maintenant moi qui dirige… J’ai revu Suzanne. Je lui ai raconté. Elle m’a aussi expliqué ses histoires. Et puis elle m’a donné un autre conseil prudent. Ça dépend avec qui, mais parfois, c’est possible «d’attaquer » en nommant clairement la perversité. Et j’ai décidé de tester cette proposition chez M. Michaux. C’est d’abord ma traditionnelle arrivée dans l’appartement. Et puis j’attaque rapidement : — Dites là, monsieur l’exhibitionniste, faut évoluer dans le métier. Des fesses, toujours les mêmes, faut chercher à appâter autrement le client. Il se lasse le client. Je me lasse moi. Retournez-vous que je puisse voir autre chose. Un grognement. Je m’approche de lui. Le prend par les épaules. Tente de le retourner. Mais il résiste. Vlan. Une fessée. Pas violente, non. Mais une fessée quand ...
... même. Il sursaute. J’aperçois un léger sourire sur son visage (oui, malgré que je sois derrière lui !). Mais il ne bouge toujours pas. Tant pis, pour cette fois, je lui fais sa piqûre. Mais c’est la fois suivante que j’ai ma surprise. Il m’attend à sa fenêtre, mais s’est retourné quand je rentre dans l’appart. Je vois sa quéquette légèrement gonflée par un début d’érection, mais surtout son sourire narquois. Un rien désarçonnée, je n’en laisse rien paraître, et le félicite pour sa progression. Mon histoire avec M. Michaux se termine presque. Un jour, il ne m’attend pas à sa fenêtre. La porte est fermée. Je sonne. Il vient m’ouvrir. Un T-shirt, son veston, et rien d’autre. C’est comme ça qu’il vient m’ouvrir. Avec une belle érection. Jusqu’à la fin du traitement, c’est comme ça qu’il me reçoit. Et que je lui fais sa piqûre. Une histoire finalement un peu banale. Mais qui a orienté très clairement la façon avec laquelle j’ai décidé de gérer ma carrière avec ces gentils pervers. Parce que des histoires, j’en ai vécues d’autres, et ce, pendant mes trente ans de carrière… Par quoi je commence ? Et si je commençais par mes émotions ? Monsieur Raisière par exemple. Un cancer, en phase terminale. Je lui fais sa toilette. Complète. Mais sans réaction. Il est fatigué, très fatigué, n’a plus envie de rien. Il attend tristement. Et je n’arrive pas à lui remonter le moral. Un 21 mars, jour du printemps, pendant que je le lave, je vois sa bébête si malheureuse qui commence à frétiller… Qui ...