1. La tarte aux fraises


    Datte: 27/03/2020, Catégories: fh, amour, volupté, odeurs, Oral pénétratio, fdanus, aliments,

    ... serpent humide qui s’avance et recule, explore, touche, se rétracte vivement, prudent. Son parfum se mêle à son haleine, chaude. L’odeur de pâte et des fruits préparés nous entoure de son arôme fort. Ses mains restent en suspens comme si le temps s’était arrêté. J’adore l’avoir dans le creux de mes bras, ses cheveux posés sur mon épaule. Une de mes mains s’y enfouit, fouille, se perd dans les mèches brunes qui ruissellent à moitié sur mon visage. Elle est belle si détendue. Quelques petites rides sillonnent à présent son visage comme le font les petits cours d’eau sur une carte de géographie. De petits sillons partent du coin de ses yeux comme les rayons de l’Œil égyptien qui symbolise le soleil. Son visage de femme mûre est merveilleux. Chaque visage reflète le récit de sa vie, chaque trait, chaque creux, chaque petite fosse a une histoire à raconter. J’essaye d’y lire comme dans un grand livre ouvert. Ses cheveux sentent le biscuit, le pain chaud qui refroidit après sa sortie du four. Les yeux fermés, elle s’abandonne à la langueur de ce baiser. Nos lèvres se cherchent, se joignent puis partent à la découverte d’une joue, d’une fossette, d’un creux où elles se lovent. Toujours elles se retrouvent, se mordillent, s’offrent à l’autre, tendres, humides. Son baiser me laisse tremblant, ivre d’elle, et ma main dans ses cheveux l’attire plus près encore. Nos bouches se soudent, inassouvies elles s’emmêlent, se font plus gourmandes, dévoreuses. Nos langues se touchent, ...
    ... s’enlacent, se frôlent, s’apprivoisent en jouant. Mes doigts s’aventurent dans son cou, effleurent la peau fine de sa gorge, et dégrafent l’une après l’autre les petites boutonnières de son chemisier que je ramène sur ses épaules. Son dos est nu, ses seins sont nus, fragiles sous mes paumes qui les effleurent à peine. Sa bouche se presse violemment contre mes lèvres lorsque deux de mes doigts s’emparent de la petite pointe qu’ils compriment doucement. Ses yeux me fixent, tranquilles, reposés. Ses lèvres luisent, humides de notre baiser et j’ai envie de les reprendre, de m’y replonger encore et encore. Un sourire me vient lorsque je réalise qu’elle enserre toujours la boule de pâte. Ses doigts s’y sont accrochés comme à une bouée pendant que nos bouches se dévoraient. Les petits tétons de ses seins sont raides, érigés, arrogants. J’avise dans le plat sur la table une grosse fraise rouge luisante de fraîcheur. Sa peau comme la sienne paraît constellée de petits frissons. La saisissant, je la porte à sa bouche qu’elle entrouvre légèrement. Je promène le fruit sur ses lèvres. Par petits mouvements elle essaie de s’en emparer, mais je suis plus vif, et le retire à chaque fois. Maintenant c’est son sein qui reçoit la caresse. La fraise laisse des traces humides sur le petit globe comme le ferait un petit escargot gourmand progressant sur un verre. Je centre le fruit mûr sur la petite pointe raidie et lentement je l’enfonce. Elle pousse un petit cri lorsqu’elle voit disparaître le petit bout ...
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