1. La Muse (25)


    Datte: 29/03/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    .Juillet 2006 Le salon avait changé ma vie ; j’étais moins souvent à Lyon à cause de ma nouvelle activité professionnelle car Gilles et Aurore m’avaient fait entrer dans le monde de l’art érotique. Je leur servais de modèle : body painting, photos, salons, expos étaient mon lot d’activités. Très souvent absente, mes relations sexuelles avec Caro étaient moins fréquentes mais très intenses. Un soir, Caro me fit cette demande : — Jen, tu te souviens de ce que je t’ai demandé en avril ? — Je ne sais plus... C’était quoi ? — Je veux être... ton esclave, ta muse, ton jouet. Tu te souviens ? — Ah oui... Tu voulais que je t’attache, te pince, te fesse, te fouette aussi ; c’est ça ? — Oui, Jen, et ce soir je voudrais que tu me le fasses, me supplia-t-elle. — Tu sais, je n’ai jamais pratiqué le sado-maso ; et il faut du matériel, des jouets, etc. — Mais on peut imaginer prendre des ustensiles d’ici ou acheter des objets simples et pas chers comme des colliers pour chat en guise de bracelets ; s’il te plaît, Jen, fais-moi ce plaisir... Je dois avouer que le jour où elle m’en avait parlé, je n’étais pas motivée pour cette forme de plaisir. Mais à cette époque, j’avais un gros défaut : je n’arrivais pas à dire non et j’acceptais facilement de faire tout, et je lui avais promis de le faire. — Bon, si cela peut te faire plaisir, je suis d’accord : tu veux être mon esclave d’un soir ? Soit ! Mais pas ce soir, je dois aller chez Georges. Par contre, je veux que pour demain soir tu aies ...
    ... préparé le matériel nécessaire ; je serai là à vingt heures précises et je veux que tu m’attendes derrière la porte d’entrée du studio à poil et entièrement épilée avec des colliers pour chat aux poignets et aux chevilles ; et tu achèteras un collier de chien et une laisse que tu porteras au cou. Compris ? — Oui Maîtresse, je serais prête. — Parfait. Alors à demain, chienne ! La façon dont elle m’avait demandé cela, son regard malicieux, son sourire coquin et le ton de sa voix avaient réussi à me faire craquer et m’avaient sérieusement émoustillée. Elle voulait jouer ? Alors nous allions nous amuser ! Mais il fallait que je me fasse à l’idée de la fesser. Ce soir, je voulais que Georges m’explique ce qu’il faisait avec Julie dans cette pièce secrète dont il m’en avait montré l’intérieur. Alors pour y aller, je revêtis une tenue d’écolière que j’avais chipée dans le placard de la pièce secrète ; elle se composait d’une jupe écossaise et d’un chemisier blanc sans rien dessous, et pour terminer des chaussettes et des mocassins. Je m’étais coiffée à l’écolière avec des couettes ; je savais que cela aurait un terrible effet sur lui. En chemin, je réfléchissais. Je l’imaginais nu, attaché, se faisant fouetter par sa femme... Et si c’était elle qu’il fouettait ? Il fallait que je sache, quitte à me faire rougir les fesses. Je courus jusque chez lui et montai les escaliers quatre à quatre. Quand j’ouvris la porte, il était installé devait son ordinateur – un vieux avec un écran monochrome ...
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