-
Moule à beaufres
Datte: 30/03/2020, Catégories: f, ffh, jeunes, alliance, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation préservati, pénétratio, humour,
... un vertige passager de faible durée. Aimable, Norman me soutient de peur que je tombe ou ne m’étale. — Ça va ?— Mais euh… oui ! Vous en faites pas ! dis-je en démarrant.— Heu… Vous retournez par où ?— Ben… par le bois. C’est un raccourci pour avoir plus court.— C’est par là, vous savez.— Gné ?— Il n’y a qu’un chemin.— Ben ouais, je sais, hein ! fais-je en me demandant lequel des deux il me montre. J’espère qu’il ne me prend pas pour une gourde. Ce n’est pas parce que j’ai eu chaud sous le soleil et que mes jambes sont un peu flageolantes en raison de la séance agitée qu’on s’est payée que je ne suis plus capable de retrouver mon chemin. Je m’éloigne sur un dernier salut et, visiblement, ils me voient disparaître dans le sentier. Pendant la descente en légère pente, je remarque que les arbres sont particulièrement nombreux cet après-midi. Déjà l’heure de pointe ? D’ailleurs, il y en a un qui essaie de me couper la route et ce n’est que grâce à la vivacité de mes réflexes que j’évite l’accident, les deux mains en avant. — Fais attention, ducon ! je marmonne. T’as pas la priorité ! J’éprouve un peu de peine à enjamber les deux ruisseaux. La fatigue me joue des tours. Je fais un grand pas mais, vicieusement, la flotte change soudain la direction de sa ligne de trajectoire et je mets un pied dedans. — Merde ! Je secoue mon tennis mouillé et entreprends l’ascension du sentier qui grimpe en montant de l’autre côté. Je transpire si abondamment, sous cette chaleur, que je suis tout ...
... en sueur. J’ai dû prendre une insolation à me balader tête nue et sans chapeau. Fourbue, j’arrive enfin à la maison. Mes beaufs sont dans la cour. Ils jouent à la pétanque dans les graviers. — Hé ! Carole ! Tu viens faire une partie de boules ? propose Cyrille en me voyant passer. J’entends Pascal qui pouffe. Eh ben qu’il pouffe, ce con ! — Pas avec vous, non ! je réplique avant d’aligner l’entrée de la bicoque. S’ils croient se payer ma tête en jouant avec mes pieds, ils peuvent toujours courir ! Décidément, ce n’est pas mon jour de chance. Quelqu’un a laissé traîner une serpillère devant la porte et je trébuche en me prenant les pompes dedans avant de m’étaler de tout mon long en heurtant l’embrasure au passage. Je braille un bon coup, essaie de me relever puis retombe en glissant à cause de ma chaussure encore mouillée qui dérape. Des gens accourent. — Hé ! Ça va, tête à noeuds ? questionne une main pendant que des voix m’empoignent. Je sens une patte sur mes fesses, puis quelqu’un dit : — Et merde ! Elle a pas de culotte !— Hein ? crie une autre voix d’homme. Je gueule derechef, outrée par cette pogne qui vient de se poser sur mon séant : — Mais il me fout la main au cul, ce porc !— Quoi ? hurle une voix féminine. Et j’aperçois Colette qui retourne une baffe à Cyrille. — Mais c’est pas moi, merde ! geint mon beauf.— Pourceau ! s’emporte ma sœur. En plus de la reluquer, tu la pelotes ? Et tu oses nier ? Je t’ai vu !— Ouais, j’appuie. Il fait semblant d’être sceptique pour ...