1. Lettres d'une femme mariée - 2


    Datte: 30/03/2020, Catégories: fh, couple, extracon, Collègues / Travail fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme odeurs, intermast, journal, confession, extraconj,

    ... bouleversée, je veux dire attirée sexuellement d’une façon aussi soudaine qu’inattendue, par un ouvrier mécano recouvert de cambouis qui aurait pu être mon père et qui puait la sueur… J’imaginais sa grosse bedaine crasseuse se frotter sur mon ventre pendant qu’il introduirait son gland baveux entre mes cuisses de jeune femme toujours vierge… Une fois mon amant inavouable parti, je me voyais me regarder longuement dans la glace pour apprécier le spectacle de mon corps à la peau claire et jusqu’ici immaculée… recouvert de traces de graisse et d’huile, de sueur et de sperme ! Ces visions fugitives, j’en ai eu quelques autres par la suite à l’égard de types avec qui je n’aurais jamais pu échanger une conversation soutenue, parce que nous n’aurions rien eu à nous dire… Je me les imaginais toujours rustres et pas très nets, moi l’intello « tirée à quatre épingles »… Et puis je t’ai rencontré ! Et c’est comme si notre liaison m’avait subitement « lavée » de tout cela. Je me sentais bien, pleinement femme, parce que je me sentais pleinement respectée comme telle ! J’avais le sentiment d’avoir vraiment mûri et d’avoir chassé à jamais ces pensées secrètes. La rencontre avec Michel me prouve qu’il n’en était rien ! J’ai mis cette part essentielle de moi entre parenthèses pendant de nombreuses années… mais depuis ce jour, mes inavouables émotions de jeunesse me reviennent brusquement en mémoire… et avec quelle force ! Si ma rencontre avec Michel fait à nouveau émerger cette aspiration ...
    ... à vivre une sorte d’animalité un peu sauvage, elle m’apporte aussi quelque chose de différent. C’est un peu comme s’il me permettait de réconcilier ces deux parts de mon être : celle qui est avouable et celle qui l’est un peu moins… Ainsi ce qui me séduit et me fascine en lui, c’est le fait qu’il puisse montrer un certain raffinement lorsqu’il m’exprime la nature de son attirance pour moi avec beaucoup de justesse… même si c’est souvent dans la perversité. Mais c’est aussi le plus grand respect avec lequel il peut s’adresser à la femme « très classe » dont je suis l’incarnation à ses yeux. En même temps, aurais-je le même attrait physique pour cet homme pas spécialement beau, un peu trapu et légèrement ventripotent, s’il n’y avait ce côté vulgaire et un peu brutal qui coexiste en lui et qui si souvent me trouble et me déstabilise ? Là, plus encore, il sait toucher juste… comme à un point sensible de ce que je suis secrètement. Alors j’aspire à ce qu’il soit plus brutal, plus injuste, plus humiliant encore… et c’est le spectacle même de ma dégradation possible qui me met au comble de la jouissance ! Je t’embrasse. Mercredi 6 mai Mon tendre chéri, Je t’ai parlé hier en partie de la nature des sentiments qui font que j’éprouve un lien indéfectible envers mon nouveau patron. Mais je me rends compte, encore aujourd’hui par ce que je viens d’apprendre, combien je le connais mal. Il est vrai que je te parle de lui comme si j’étais prête à tout pour le satisfaire y compris à tout ...
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