Lettres d'une femme mariée - 2
Datte: 30/03/2020,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
fsoumise,
hdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
journal,
confession,
extraconj,
... dit à tous deux « à lundi ! », j’éprouvai finalement un sentiment de honte mais aussi de tendre complicité envers ces beaux étudiants qui auraient fait un si joli couple… et qui maintenant savaient ! Mardi 5 mai Mon amour, Cela ne fait qu’une semaine que ma vie a basculé, et pourtant j’ai l’impression de vivre cette passion dévorante depuis si longtemps… J’ai envie de te parler de lui, même si je sais que cela peut te faire souffrir, même si je sais que je ne pourrai jamais te faire vraiment comprendre ce qui m’attache à lui avec une telle vigueur ! J’ai envie de te parler de lui surtout parce que j’ai envie de te parler de moi… de ce que tu n’as pas su voir en moi, mais que lui a su déceler dès qu’il m’a rencontrée ! Tu sais combien mon éducation a été stricte à la suite de la mort de mes parents. J’ai alors dû m’affirmer dans un milieu bourgeois ultra catho qui n’était en rien le mien ! Le choc de cette « prise en main » a coïncidé avec la découverte de la puberté et d’une sexualité naissante honteuse. Je me souviens de mes premiers émois, dont je ne t’ai jamais parlé, et que j’ai dissimulés, car ils ne correspondaient en rien à l’image de la « trop sage » étudiante en lettres que tu as rencontrée il y a quelques années… Je n’ai jamais osé te dire que ce qui m’attirait par-dessus tout chez les hommes depuis l’adolescence, c’était quelque chose que je me répugnais moi-même à accepter… jusqu’à la semaine dernière ! J’ai remarqué que bien des hommes qui m’attiraient alors ...
... possédaient une part de vulgarité, quelque chose comme de la sauvagerie, si éloignée du cadre de mon adolescence. La première fois que j’ai eu le courage de me masturber, c’était en pensant à mon prof de gym qui était une caricature de gros macho à la voix grave et à la démarche un peu ridicule, doté d’une pilosité et d’une musculature qui nous impressionnait autant qu’elle nous faisait rire, mes copines et moi. Je me souviens alors avoir fantasmé sur ce corps que j’imaginais nu, plus poilu encore qu’il ne devait l’être, se vautrant littéralement sur moi en ayant pris à peine le temps de me dévêtir. J’aimais, pour ajouter à la crudité érotique de ces tendres visions, nous imaginer lui et moi maculés de sueur après un exercice physique, et sentir sa peau brûlante adhérer à la mienne en imprégnant mon corps de cette forte odeur qu’il avait souvent et qui nous laissait penser qu’il ne se lavait certainement pas tous les jours ! C’était précisément ce genre de détail, à l’opposé de l’éducation dans laquelle j’étais immergée qui, elle, ne supportait aucune aspérité, pas la moindre trace de souillure, qui m’excitait au plus haut point. J’aimais, sans souvent oser l’avouer, précisément me sentir souillée ! Comme si faire l’amour avec un homme ne pouvait se concevoir pour moi qu’en étant prise par un individu peu fréquentable, dans une relation dégradante… Je me souviens ainsi, lorsque j’étais étudiante et que j’étais venue récupérer ma première voiture chez le garagiste, avoir été ...