1. Lettres d'une femme mariée - 2


    Datte: 30/03/2020, Catégories: fh, couple, extracon, Collègues / Travail fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme odeurs, intermast, journal, confession, extraconj,

    ... amour. Depuis ce jour, non seulement elle n’a plus exprimé aucun désir d’ordre sexuel, mais elle a cessé quasiment de me toucher tout en témoignant de son attachement à ce que notre relation se prolonge comme si de rien n’était. Ainsi, nous avons continué à donner l’apparence d’un couple comme les autres où le plaisir charnel ne serait plus jamais partagé ! J’étais stupéfaite de ressentir cette intrusion soudaine d’une femme dans ce que je croyais être mon intimité exclusive avec Michel ! Je ressentis tout d’abord une blessure, un profond sentiment de trahison, et puis curieusement très vite j’ai pensé à ma propre situation. Ne suis-je pas moi-même une épouse qui vit en parallèle deux relations, qui se partage entre deux hommes et qui de plus entretient avec eux une activité sexuelle ? Soudain, après m’être sentie propulsée si loin de lui et renvoyée à une cruelle solitude, j’ai éprouvé cette révélation comme quelque chose qui nous rapprochait. Il y a chez lui cette même duplicité qui est la mienne, si ce n’est que toi, tu éprouves toujours un profond désir pour moi… — Est-ce que vous continuez à lui faire l’amour ? Une fois encore mes paroles m’ont surprise, par l’assurance et la détermination retrouvée que j’avais à connaître, plus encore, la vérité… même si cela devait me faire souffrir ! Il a continué ainsi d’un ton assez neutre : — Il s’est établi dès le début un accord entre nous… Elle m’a dit ne pas vouloir se dérober à « son devoir d’épouse » et, malgré une certaine ...
    ... froideur et une distance ressenties au quotidien dans notre relation physique, elle s’est dite prête à se plier à mes désirs… « Autant de fois que j’aurais envie de me soulager en elle ! »… Ainsi paradoxalement, nous avons fait l’amour… ou en tout cas baisé, bien davantage à partir du moment où elle n’en a plus éprouvé aucune satisfaction, si ce n’est celle d’apporter un peu de soulagement et de plaisir à son mari… et d’éviter ainsi que je sois tenté d’aller voir ailleurs ! Cette dernière réflexion me rendit soudain un peu perplexe et doublement fautive. À la faute de l’adultère vis-à-vis de toi, mon tendre époux, venait s’ajouter celle de la tromper elle, cette femme dont j’ignorais un instant auparavant l’existence, et pour laquelle j’éprouvais soudainement une certaine tendresse… Il continuait : — Dès que j’en avais le désir, je pouvais « la prendre vite fait » dans la position et à l’endroit que je souhaitais et, si nous avions un peu de temps, elle ne se dérobait jamais. Bien sûr, toutes ces révélations provoquèrent un certain trouble en moi. J’avais l’impression de vaciller entre deux mondes. Je ne savais plus ce qui était réel ou non. Je ne savais pas même où était mon propre désir dans cette relation avec Michel qui avait tout renversé dans ma vie, et dont je découvrais un peu plus la vraie nature ! Je ne savais pas non plus pourquoi, après m’avoir dissimulé jusqu’à son existence, celui-ci se complaisait à me décrire avec une telle sincérité le fait de faire l’amour ...
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