Les cordes sensibles de Fabienne
Datte: 30/03/2020,
Catégories:
f,
couleurs,
Collègues / Travail
collection,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
Il est dans la vie des femmes des moments privilégiés qu’elles ne partagent presque jamais et, rares sont alors ceux qui on la possibilité d’y accéder, y compris les maris, les amants ou les amies. Aussi est-ce un immense honneur et privilège que de pouvoir accéder à certains de ces moments, généralement sous forme de confidences et quelque très rares fois, visuellement. Je publiais alors, une fois par semaine dans la presse, des confidences sur le plaisir solitaire féminin. Par mon travail, je suis toujours à l’affût de nouveaux portraits de femmes, pouvant connaître ou ayant vécu des situations de plaisirs solitaires dans des circonstances insolites, inopportunes ou qui ne peuvent atteindre l’orgasme que dans de pareilles situations ou circonstances. Pour moi, le challenge le plus difficile, était de trouver des femmes qui veuillent bien confier et confesser leurs secrets les plus intimes dans ces moments là, me faire partager ces moments privilégiés puis, les convaincre que leurs secrets pouvaient être couchés sur le papier et publiés. Aussi, en quelques lieux que je sois, je suis toujours en éveil. Je suis toujours à l’affût des signes presque imperceptibles d’un changement d’attitude d’un visage, d’une respiration, d’une légère et imperceptible contraction des muscles du cou ou de l’aile du nez, du flou d’un regard, bref, tous ces petits signaux qui peuvent trahirent une excitation féminine, un plaisir solitaire naissant. Je passe mon temps à décrypter le regard, les ...
... attitudes, les respirations des femmes que je côtoie. Ensuite, il me faut m’enhardir pour aller à leur rencontre et aborder le sujet avec délicatesses et circonspection. Et si je ne me suis pas trompé, ou que je n’ai pas subi une rebuffade, que mon imagination ne s’est pas enflammée pour rien et qu’entre nous la confiance et une certaine complicité s’établissent, alors je peux livrer d’abord au papier puis aux lecteurs des moments d’émotions intenses. Et certaines fois, toute la richesse même de la langue française ne suffisant pas pour pouvoir retranscrire la subtilité, l’intensité et la rareté du moment. L’une de ces premières femmes qu’il m’a été possible de rencontrer ainsi, a été Fabienne. Fabienne est une jeune et brillante concertiste classique à qui les critiques promettent une longue et glorieuse carrière dans le monde si difficile de la harpe. Je l’ai rencontré pour la première fois, lors d’un récital qu’elle donnait en l’église de saint-Séverin à Paris, concert auquel un groupe d’amis m’avait entraîné contre mon grès, tant ils me savaient alors rétif à l’idée d’entendre un récital de harpe solo, durant plus de deux heures. Mais ils m’avaient assuré de l’exceptionnelle soirée que nous allions passer. Aussi, est-ce en traînant les pieds et en maugréant que j’assistait à ce concert. D’abord, je découvrais, une jeune femme mise en beauté par la subtilité des éclairages de scène. Elle était grande, bien proportionnée, avec des bras fins et immenses, adaptés à l’instrument, ...