1. Quand Krishna aide le pauvre Mahesh


    Datte: 07/04/2020, Catégories: fhh, couleurs, Collègues / Travail fdomine, chantage, pied, Oral humour,

    ... retourne dans sa cuisine, son plateau empli d’un merveilleux curry de légumes. Mahesh n’a pas envie de refaire l’expérience de montgolfière humaine de la veille. Et puis, la cochonnerie dont il a été le témoin discret lui coupe sa gourmandise habituelle. La cerise sur le gâteau, c’est qu’il est certain qu’il s’agit de Marc, l’assistant de la belle Anne-Sophie. Comment un cochon pareil peut-t-il respirer le même air que cette dame d’une pureté presque virginale ? En sortant des toilettes, il l’a vu rentrer dans son bureau. En déposant le courrier, ce n’est pas, pour la première fois depuis le début de sa carrière de sept années dans la Société Nierens, la belle qu’il regarde, c’est la face rouge de Marc, l’air satisfait et soulagé de sa honteuse libido. Et c’est plein de rage en repensant à sa face de colon grassouillet qu’il se met, un peu plus tard, à écrire un e-mail anonyme à sa muse. Un message conclu par un : Satisfait d’avoir remis un peu de moralité dans ce monde sali par tous ces vils instincts. Mahesh se promet de ne pas imiter Marc et au contraire de lui, se jette corps et âme dans sa dévotion quotidienne à Ganesh(b). IV Mais Ganesh ne l’entend pas. Krishna(c), au contraire, donne à ses phantasmes une forme réelle et tangible, et cela effraye Ganesh. Est-ce possible ? Résumons : le troisième jour à dater du début de ce récit, le lendemain donc, de l’absorption contre son gré des bruits causés par le plaisir solitaire de Marc, le 2601ème jour de son entrée dans ...
    ... l’entreprise, Mahesh se rend comme à son habitude au cinquième étage. À cette différence près que ses sentiments sont mêlés : de l’angoisse qu’Anne-Sophie devine l’auteur du mail qu’elle doit avoir déjà lu et de l’envie de se gorger d’une image supplémentaire de cette icône de beauté magique. Ce qu’il voit est tout différent. Cela l’horripile, l’excite, le rend coi. Toujours silencieux, il se rend vers le bureau. L’inspiration est profonde, nasale, inaudible. Une seule lettre à déposer et, en entrant dans la pièce, son cerveau met cinq minutes à accepter ce que lui disent ses yeux. Marc est debout, et le souffle court, il exulte pendant qu’Anne-Sophie englobe de sa bouche bourgeoise son pénis long et poilu, allant et venant sensuellement, en s’arrêtant de temps à autre pour donner sur le gland un coup de langue gourmand. Le sang de Mahesh ne fait qu’un tour. Figé, il essaye de s’en aller sans faire de bruit. La dernière image qu’il voit est un grand assistant au visage crispé, le nœud de cravate défait, qui pousse un« Haaa » presque muet mais vibrant. Le soir même, dans ses songes éveillés, Anne-Sophie est en train de lécher avec toute la poésie du monde son propre phallus. Sa main, faute de mieux, vient donner à ce rêve un peu de vie. Mais Krishna n’a pas dit son dernier mot. V Est-ce la légendaire lubricité de Krishna qui s’empare de Mahesh ce jour-là ? C’est une Anne-Sophie absorbée derrière l’écran de son ordinateur qu’il découvre le lendemain. Impossible de deviner que cette ...