Ethique de travail
Datte: 08/04/2020,
Catégories:
fh,
frousses,
rousseurs,
Collègues / Travail
caférestau,
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
aliments,
attache,
policier,
... auquel elle s’était livrée pour contourner le protocole de sécurité du réseau de la compagnie ne laissait aucun doute sur ses intentions : on ne se livre pas à pareille manipulation uniquement pour pouvoir travailler à la maison. Pour parachever le tout, la même compagnie fournissait la copie de courriels suspects échangée entre l’ordinateur privé de la jeune femme et celui de l’employé du concurrent. Simon revint aux premières photos. Des photocopies, à l’heure de la technologie numérique, ça paraissait incongru comme méthode d’espionnage. Mais les mesures de sécurité les plus sévères concernaient justement ces technologies. Un coup d’œil à la date des clichés, puis il fouilla un peu le dossier. La coïncidence était là où il l’avait attendue : une note de service signalant le bris et la réparation de la photocopieuse le lendemain. Ces engins, à cet étage, conservaient une trace de chacune des utilisations qu’on en faisait… le bris tombait fort à propos. Probablement un sabotage, conclut-il. Après quelques heures à examiner tous les détails, Simon referma le dossier, soucieux. Un cas évident d’espionnage industriel. Pas exactement le genre d’affaires qu’il avait souhaité pour son premier jour à la direction de ce service. « Le dossier est complet » avait dit Boilard, « il ne reste qu’à l’envoyer au patron ». Simon vérifia la datation de chacune des pièces du dossier. La plus récente y avait été ajoutée trois mois plus tôt. Il n’y avait certes aucune preuve directe, mais les ...
... preuves circonstancielles étaient amplement suffisantes. Trois mois d’attente, pour un dossier complet et de toute évidence urgent. Il y avait anguille sous roche. Deux hypothèses pouvaient expliquer cette attitude. La première, c’est qu’accuser la jeune femme d’espionnage entraînerait des complications que le vieux renard avait préféré laisser à son successeur. Il préférait ne pas penser à la seconde. Il appela sa secrétaire, demandant à ce que Mlle Véronique Crozon vienne le trouver à la fin des heures de bureau. Il allait la confronter, recueillir sa version, le seul élément qui manquait au dossier, et aviser. Cette histoire le rendait nerveux. Toute la journée, il ne fit que guetter le passage du temps à sa montre. Enfin, les quelques coups qu’il attendait retentirent sur le bois de sa porte. Il alla ouvrir lui-même. Mlle Crozon était là. Jetant un coup d’œil à l’extérieur, il eut confirmation que Mme Lançon, sa secrétaire, avait déjà pris congé. Si cela n’avait pas été le cas, elle aurait annoncé l’arrivée de la nouvelle venue. Il recula de quelques pas pour laisser entrer cette dernière. Du premier coup d’œil, elle l’impressionna. Par sa taille d’abord : sans talons hauts, elle le dépassait légèrement. Par ce qu’elle se tenait bien droite, sans raideur. Par le regard direct que posaient sur lui ses yeux verts. Et finalement par l’allure professionnelle qu’elle avait avec son tailleur élégant sans vulgarité, sa jupe descendant à mi-mollets, ses cheveux roux remontés en ...