Ethique de travail
Datte: 08/04/2020,
Catégories:
fh,
frousses,
rousseurs,
Collègues / Travail
caférestau,
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
aliments,
attache,
policier,
... que d’y penser. Mais il n’allait pas dire un mot. — Est-ce tout ? demanda-elle. Elle avait pris le dossier. Embarrassé, il retourna s’asseoir derrière son bureau, marchant de côté pour dissimuler l’érection qui déformait son pantalon. Il bafouilla quelques syllabes sans significations avant de mettre assez d’ordre dans ses idées. — Euh, oui, vous pouvez disposer. Il trouva enfin la force de lever les yeux vers elle. Elle avait une expression neutre, celle d’une joueuse de poker qui a une main gagnante. Ou peut-être celle d’une joueuse de poker qui a une mauvaise main. En tout cas, celle d’une joueuse de poker qui s’interroge sur le jeu de son adversaire : tout ce qu’on pouvait deviner sur son visage, c’était qu’elle était – peut-être ! – intriguée. Elle sortait quand il la rappela : — Mlle Crozon.— Oui ?— Que ce soit bien clair : si je n’avais toutes raisons de croire que mon prédécesseur s’est servi du contenu de cette chemise pour abuser de vous, je vous dénoncerais, vous ferais renvoyer et engagerais des poursuites contre vous. Mais j’estime nécessaire pouvoir de racheter sa conduite. Je ferme les yeux. Vous avez une seconde chance, mais je vous garde à l’œil. Nous nous comprenons bien ?— Oui, monsieur. C’est plus que je n’escomptais. Elle sortit. — Mlle Crozon ? appela-t-il encore une fois.— Oui ?— Veuillez, s’il vous plaît, excuser… ma conduite… hum… inconvenante d’il y a un moment. Elle le fixa encore une fois de ses yeux verts ensorcelants. Et cette fois, elle ...
... sourit : — J’ai davantage à me faire excuser moi-même qu’à pardonner. Ne vous en faites donc pas. Elle semblait avoir fini lorsqu’elle ajouta : — Vous avez une seconde chance, mais je vous garde à l’œil. Œil qui lui décocha un clin. Cette fois, elle partit pour de bon, le laissant seul, à bout de souffle, l’érection toujours vigoureuse dans son pantalon. Il retournait un petit détail dans sa tête, sans arriver à décider s’il n’était que le fruit de son imagination : avait-elle, lorsqu’il lui avait tourné le dos, ajusté sa tenue pour en montrer un petit peu plus ? Elle lui avait semblé plus provocante. Et d’ailleurs, maintenant qu’il était seul, on aurait pu douter même que cette entrevue s’était déroulée. Rien dans la pièce ne rappelait plus que Véronique s’y était trouvée un instant plus tôt. Rien, sinon un léger parfum qui flottait toujours dans l’air. Il dévala les marches. Quatre à quatre. Pas question de prendre l’ascenseur, il avait besoin de bouger. Au diable ces contrôles de sécurité à tous les étages ! Au diable cette tension à l’entrejambe, bien peu pratique pour courir ! Au diable, elle lui rappelait que ce n’était pas vraiment de courir, dont il avait besoin ! Surtout, il nourrissait l’espoir de croiser la jeune femme à sa sortie de l’ascenseur. Que ferait-il alors ? « Faites ce que vous voulez. » Il était en sueur. Il l’était avant même de s’être mis à courir. Il l’était encore plus maintenant. Sa chemise lui collait à la peau. « Faites ce que vous voulez. » Il n’en ...