1. I've Waited For You So Long


    Datte: 09/04/2020, Catégories: hh, hbi, jeunes, amour, Oral hsodo, mélo, coupfoudr, Gay

    ... moi, les fameux croissants chauds du matin, leurs gémissements qui filtraient à travers les murs, les pleurs lorsque j’avais le mal du pays, ses pleurs à elle lorsqu’il lui faisait l’amour. Je ne calculais plus le nombre de fois où je me masturbais en les entendant, une main glissant sur ma virilité, deux doigts de l’autre fourrés dans mon anus. Malgré tout, mes plaisirs solitaires me laissaient toujours sur ma faim, surtout lorsque je le voyais le matin, assis dans la cuisine, les cheveux en bataille et l’œil brillant. Mon souvenir le plus marquant le concernant fut pendant mes premières vacances scolaires. Je me sentais horriblement seul pendant le froid hiver parisien ; aussi j’eus l’impression que Daniel restait plus souvent à la maison. — Personne ne veut être pris en photo quand il fait froid, me disait-il. C’est à ce moment-là que de fantasme, il est devenu meilleur ami. Je lui ai dit que j’étais homosexuel et que comme tous les hommes j’avais des besoins. Il avait deviné, il m’a dit un sourire aux lèvres. Je me rappelle avoir rougi, de peur qu’il ait intercepté les regards amoureux que je lui lançais souvent. Étrangement, c’est lui qui m’a initié aux boîtes gays, sans jamais se rendre compte de mes sentiments. J’en ai bavé à cette époque, tandis que lui disait qu’il fallait que j’évite de ramener des hommes à la maison. Idiot, idiot, le seul homme que je voulais était déjà chez moi. J’ai perdu ma virginité dans unebackroom, imaginant que c’était sa queue qui était ...
    ... en moi, que c’étaient ses mains qui agrippaient mes hanches, que c’était ses lèvres qui me cajolaient. Je ne me rappelle même pas de la tête de mon amant. C’est à peu près à cette époque que les disputes entre Lise et Daniel ont commencé. Il rentrait souvent tard, l’odeur d’alcool parfumant ses vêtements et Lise l’attendait de pied ferme, attendait encore plus ses explications. Ils faisaient de moins en moins l’amour, les larmes de passions devinrent amères. Je lisais le désespoir dans ses yeux à lui alors que j’essayais vainement de lui sortir les vers du nez, de le comprendre. Il me repoussait à chaque fois, n’imaginant même pas les dégâts qu’il causait à mon cœur. Des fois il ne rentrait pas à la maison pendant des jours. Étrangement, c’était Lise qui me consolait, comme un petit enfant. — Il va revenir, me disait-elle, il revient toujours. Et c’était vrai, il revenait, un peu plus perdu à chaque fois. On a vécu presque deux ans comme ça, jusqu’au jour où je n’ai plus supporté la situation. J’ai déménagé, c’était Lise qui m’avait trouvé un petit studio, à l’autre bout de Paris. Je me sentais sombrer dans le désespoir et ma seule consolation, c’était que j’étais enfin devenu le personnage romantique que je voulais être. Je n’aurais jamais cru souffrir autant. Je ne l’ai pas vu pendant presque deux ans, je ne l’ai oublié à aucune seconde. * * * J’avais à présent 23 ans et j’allais entamer ma quatrième année parisienne. J’avais changé, aussi bien physiquement que mentalement. ...
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