Six "sions" pour une scission. (6)
Datte: 09/04/2020,
Catégories:
Transexuels
... de Lucille. D’avoir agi en trainée de bas étage, pour le compte de ‘Monsieur’, sous les yeux de Lucille. D’avoir dérobé des sous-vêtements féminins dans la garde-robe de ‘Monsieur’, sous-vêtements appartenant à l’ex-femme de ‘Monsieur’, en la personne de Lucille. — Hmmm hmm !! ne pus-je alors émettre comme seul son de protestation, alors que ces sous-vêtements m’avaient été donnés. » Je n’écoutais plus qu’à moitié les faits qui m’étaient reprochés. Ils étaient grotesques. Et le fait qu’ils soient énoncés par Lucille, aussi froidement de surcroit, me détruisait le cœur. C’est d’ailleurs la seule chose à laquelle je pensais. Moi qui me voyais faire ma vie de femme aux côtés de Lucille, lui jurer amour et fidélité… je venais définitivement de la perdre. J’étais détruite. C’était décidé. A la fin de leur pseudo jugement, je prendrais la fuite. « … et enfin, termina Lucille, l’accusée est soupçonnée : D’avoir des mœurs frivoles dans un club libertin, participant notamment à des séances de sexe pluripartenaires, dites ‘gang-bangs’, directement sur le comptoir du bar, sous le regard médusé et choqué de Lucille. De n’y avoir pas assumé jusqu’au bout son statut de vide-couilles, et jouant sur les sentiments de Lucille à son égard pour obliger cette dernière à terminer ces séances de baise à sa place. — Merci Greffière, reprit Monsieur. J’appelle désormais à la barre Lucille, la victime. » Et dans une ridicule mise en scène, Lucille alla de l’autre côté de la pièce, lorsque Monsieur ...
... lui demande. « Lucille, confirmez-vous les faits énumérés par la greffière ? — Tous, sans exception. L’accusée a joué sur mes sentiments pour me pousser à réaliser des choses horribles. Très souvent à caractère sexuel. — Accusée, enchaîna Monsieur, êtes-vous consciente que les faits qui vous sont reprochés relèvent du harcèlement moral et du viol en réunion ? — Hmmm hmm !! — Bien, constata Monsieur. Face à ces aveux, le jury doit trancher sur votre culpabilité. Ce jury ne pouvant être composé que de personnes qui ne soient ni membres de la cour, ni accusées, je désigne la victime comme seul et unique juré. Juré, quel est votre verdict ? — Coupable sur toute la ligne, répondit Lucille. — Dans ce cas, l’accusée est condamnée à 10 années de détention assorties de coups de cravache à volonté par ses geôliers, 10 années d’entrave, sous la forme d’une cage de chasteté dont la victime aura seule la clé, au port sur la même période d’un collier métallique, également cadenassé par cette même clé et scellant l’appartenance à la victime par les inscriptions ‘Pute personnelle de Lucille, en accès libre et gratuit’. Enfin, la victime pourra jouir d’une liberté conditionnelle, en échange de la signature de la décharge ici présente. Le jugement est clos. » Cette pseudo-condamnation n’était rien à côté de celle que j’allais vivre peu de temps après. Mais cela, je l’ignorais totalement à cet instant. Lucille et Monsieur, très amusés par la situation, m’installèrent la cage de chasteté ainsi que ...