La dernière séance
Datte: 26/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
noculotte,
Oral
occasion,
En acceptant cette mission qui était nouvelle pour moi, jamais je ne me serais attendu à une telle issue. Mme Lux m’avait contacté trois mois plus tôt pour me demander s’il était possible que je me joigne à elle pour encadrer les rencontres dites médiatisées auprès de la famille Weisser, famille que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer dans le cadre d’un accompagnement éducatif. Je suis éducateur spécialisé et interviens auprès d’un public en difficultés sociales. Quant à Sarah (rapidement, nous avons convenu de nous appeler par nos prénoms), elle est assistance sociale. Je me souvenais d’elle pour l’avoir croisée à deux ou trois reprises. C’était une femme qui sortait un peu de l’ordinaire, mettant un soin particulier à ses toilettes et à sa personne, avec classe, sans trop en faire, ce qui lui donnait un charme certain, et même plus. Elle ne se souvenait sûrement pas de moi, plutôt discret de ma personne en général et particulièrement en public. Alors, quand elle m’avait fait la proposition de co-encadrer ces rencontres, j’avais bien sûr accepté, même si cela signifiait terminer ma journée assez tard, me déplacer à 40 km de là et surtout, prendre le risque d’être mis en difficulté dans ma posture professionnelle face à une aussi jolie femme. Je n’avais pourtant pas hésité et, avec du recul, c’est vraiment sans regret aucun. Ce travail étant de courte durée, nous arrivions à son terme, les relations intrafamiliales entre Mme et ses trois enfants encore jeunes s’étant ...
... grandement améliorées grâce à nos séances. Des heures de rencontres durant lesquelles notre positionnement, tant celui de Sarah que le mien, consistait à être, en leur présence, dans cette pièce assez grande avec quelques espaces aménagés permettant, ou bien, de se mettre ensemble autour de la grande table rectangulaire, ou, de s’isoler pour jouer au sol, ou encore, de se poser dans des poufs pour y faire lecture ou écouter une histoire, chacun investissant l’espace à sa guise. Une fois la famille repartie, Sarah et moi faisions une prise de notes, assis à la table. Rapidement, notre collaboration nous est apparue évidente, nos points de vue divergeaient parfois, mais assez rarement toutefois, il était possible d’échanger, et notre relation me permettait de dissiper ma timidité. Rien de gagné pourtant au premier contact, tant elle m’impressionnait ! Quel bout de cul comme je me plais à dire en pensant à elle ! Ce n’était pas sa plastique, mais plutôt sa sensualité qui me troublait, cela avait l’air tellement naturel et spontané chez elle. Elle n’avait pas semblé intimidée par le fait de travailler avec un nouveau collègue, il y avait dans son attitude une forme d’évidence, sans jamais trop en faire. Dans mon travail comme dans ma vie, lorsque je suis seul en présence d’une femme que je ne connais pas encore, il y a toujours un temps où je suis sur la réserve, et où, bien qu’en position de professionnel, je ne peux mettre de côté le fait que je sois un homme en face d’une femme. ...