La dernière séance - Histoires de Sexe

La dernière séance

... portière qu’elle trébuche et se rattrape comme elle peut sur le véhicule voisin. Plus de peur que de mal heureusement, je la vois qui se frotte le genou puis réajuste son manteau, et me rejoint pour prendre la direction de la salle. — Rien de cassé, tu vas bien ?— Oui merci, rien de grave ! J’ai juste trébuché, c’est le genou qui a pris, mais ça va. Une fois à l’intérieur, je dépose au portemanteau mon gros blouson et vais explorer la salle afin de m’assurer que tout est en ordre. Soudain, j’entends un « Oh merde ! ». De retour vers l’entrée, Sarah est là, affairée autour de son genou, constatant que son incident du parking a laissé bien des traces sur son collant qui est déchiré sur le genou, mais aussi sur le reste de la cuisse. — Merde, j’ai l’air de quoi maintenant ? Et la famille qui va bientôt arriver ! Et la voilà qui prend une chaise, y pose son pied pour constater de plus près l’étendue des dégâts, sa jupe, suffisamment courte, ayant été épargnée. — Bon c’est moche pour la dernière, mais ce n’est qu’un collant bien effiloché, tu ne vas pas te laisser abattre pour ça ? Pas aujourd’hui, c’est la dernière quand même !— C’est pas un collant, c’est un bas, et je l’aime bien en plus ! Je laisse passer quelques secondes, Sarah essayant vainement de cacher sa misère, puis je lui dis tout de go, sans réfléchir : — Tu es joueuse ?— Quoi ?— Tu es joueuse ?— D’ordinaire plutôt, mais là… dit-elle concentrée sur son genou.— Je te propose un pari. Je pose une question à laquelle ...

... je n’ai pas la réponse, mais si j’y réponds correctement, je te donne un gage. Dans le cas contraire, c’est à toi de me donner un gage.— Si tu veux, répond-elle distraitement.— Alors voilà : lorsqu’un homme apprend qu’une femme porte, non pas des collants, mais des bas, sa machine à fantasmes se met en branle. Lui vient immédiatement une question : ses bas, sont-ils autofixants ou porte-t-elle un porte-jarretelles ? À cette question que je fais mienne, je réponds par l’option porte-jarretelles. Alors, j’ai bon ou… c’est moi qui prends un gage ?— Ah c’est comme ça que tu prends soin de moi et que tu te soucies de savoir comment je vais passer la prochaine heure ? J’ai pris effectivement aujourd’hui l’option porte-jarretelles.— Yes ! Alors en conséquence, ton gage pour aujourd’hui, c’est… de me confier ta culotte tout le temps de la séance. Sarah me regarde ahurie : — Quoi ! Mais… et comment je fais moi en présence de la famille ?— Tu sauras trouver la parade, j’en suis sûr. D’ailleurs, ça sonne, ils arrivent. Je vais ouvrir, tu as 40 secondes ! Je la quitte, elle, le pied toujours sur la chaise et me regardant fixement, et je me dirige lentement vers la porte d’entrée. Tout en réalisant mon audace et ne comprenant pas encore bien ce qui m’a pris, comment j’ai pu oser, je l’entends qui se dirige vers les toilettes. La famille prend place, c’est la mère qui s’étonne de l’absence de Sarah aujourd’hui. — Installez-vous, elle arrive dans une minute, nous vous rejoignons. Je reste ...