1. Au septième ciel de Saint-Vaast...


    Datte: 27/09/2017, Catégories: fh, vacances, sport, avion, collection, intermast, init,

    Série estivale de portraits, de cartes postales, piqués sur les plages de France et quelques lieux de villégiature estivale. Portraits de femmes et d’hommes à qui, sous prétexte que c’est l’été et qu’ils sont en vacances, tout semble être permis… L’été, propice à toutes les rencontres, toutes les opportunités, toutes les excentricités ? Bon nombre d’entre nous en ont entendu parler, mais très peu les vivent. Jamais là au bon moment, au bon endroit ! Et vous découvrez, souvent après coup, que vous êtes passés à côté de ce qu’il fallait voir, car vous n’en étiez pas loin… Et cela pourrait presque venir gâcher vos vacances ! Enfin…leurs souvenirs. Alors, pour vous éviter de rentrer moroses, je vous propose quelques portraits pris sur le vif, sur les plages, dans quelques stations balnéaires de nos côtes ou dans quelques lieux touristiques que vous avez peut-être fréquentés… Adaptez-les à vos souvenirs et faites-les vôtres… Ils sont à vous. Au septième ciel de Saint-Vaast… Saint-Vaast le Hougue – La Côte d’Opale, ses longues plages de sable blanc, ses fortifications et les restes du Mur de l’Atlantique, ses marais… À mon arrivée dans le Cotentin, le ciel est lourd de nuages gris et noirs qui obligent à s’emmitoufler dans un ciré pour aller se promener au bord de l’eau, d’un gris ardoise qui n’indique rien de bien fameux, du point de vue de la météorologie. Pourtant, si je suis ici, c’est surtout pour rencontrer Arielle, jeune femme sportive de près de vingt-cinq ans. Brune aux ...
    ... yeux myosotis, aux formes dynamiques qui attirent l’attention de nombreux regards sur la plage de Saint-Vaast, quand il fait beau et qu’elle s’y promène en maillot. Arielle est monitrice d’aile volante, passionnée par son travail et ce sport. À force de persuasion, elle a réussi à me convaincre de m’entraîner dès le lendemain matin dans une initiation, prétextant que ce sport n’était pas plus dangereux qu’un autre, surtout avec elle comme monitrice. Ce n’est pas que je sois trouillard, mais je dois vous dire – cher lecteur – que je ne suis pas un très grand sportif. Lorsque je vais me coucher (sagement), mon début de nuit est hanté par des visions cauchemardesques de chutes de corps dans le vide… Au matin, comme par miracle et enchantement, le ciel est pur et même d’un bleu intense. Le soleil illumine cette journée. Je devrais m’en réjouir et profiter de ce temps, mais ma joie est de courte durée à la vue d’Arielle qui, en professionnelle, est déjà fin prête pour nous envoyer dans l’air. Me voilà en train de me faire harnacher comme un parachutiste, de me faire casquer comme un militaire, traînant dans le dos, au sommet d’un monticule de sable, de lourdes suspentes me reliant à un vague morceau de tissu très léger que je considère d’un œil suspect, tant je trouve que tout cela manque d’envergure et ne me semble guère propice à me soulever de terre… quant à m’y ramener, je n’ose – pour l’instant – même pas y penser. — T’inquiète pas…je suis là…tu n’as qu’à courir quand je te le ...
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