1. Un stage très formateur (2)


    Datte: 12/04/2020, Catégories: Hétéro

    Chapitre 2 : Paramètre important pour la suite du récit : je fréquente depuis quelques mois un homme, mon « officiel » nommé Alan, 32 ans. J’ai instauré avec lui le principe du couple libre. Ne l’ayant jamais expérimenté, il accepte mon choix et me fait confiance. Il n’est pas au courant pour mon coup de cœur soudain. Une semaine passe. Je suis concentré sur mon travail, et je rencontre les autres infirmiers présents sur ce lieu d’accueil, qui ne m’inspirent rien d’autre que du professionnalisme. La semaine se déroule sans encombre, je rentre chez Alan le soir, ou parfois c’est lui qui vient chez moi. Mais je ne peux m’empêcher de penser de temps à autre à Karl, et la dimension qu’aurait pris ce stage s’il n’avait pas été en congé à ce moment là. Je vérifie sur le planning : Je risque de le croiser pour mon dernier jour. J’y pense mais pas trop. Était-ce une lubie passagère ? Un simple émoi de premier abord ? Je n’en sais trop rien. La semaine se termine, une autre commence, puis vient enfin mon dernier jour. Il est là. Charismatique et occupé. On se salue rapidement. Je l’ai à l’œil, discrètement. On peut dire que ce mec dégage quelque chose de particulier. Il en impose. On se retrouve finalement face à face, dans un moment de battement. Il croise ses bras sur sa poitrine et me regarde avec profondeur. « - Alors, ce stage ? Tu t’en es sortie ? Je lui réponds par l’affirmatif, en lui expliquant que ça ma plu, que j’ai rencontré le reste de l’équipe et que en somme tout le ...
    ... monde est sympathique et appliqué. J’en profite pour lui glisser que finalement, on aura fait que se croiser. Sur le ton de la plaisanterie, il enchaîne en me disant que j’ai loupé quelque chose ! La conversation est engagé, je me lance dans un délectable petit jeu de séduction : « – Et toi donc ! Tu ne sais pas à côté de quoi tu es passé.. » Je lui souris, il est réceptif et me relance. Quand vient l’heure que je quitte les lieux, il m’accompagne jusqu’à la sortie en me charriant sur le fait que, comme c’est vendredi soir, je vais forcément sortir et faire des rencontres. Il me fait une bise appuyée, et m’invite à repasser prendre un café avec l’équipe si je suis de passage en ville. Je file, et je rentre toute guillerette chez moi. A ce stade là, on ne pouvait définir si tout ceci n’était que plaisanterie, se mêlant aux railleries ambiantes quand on travaille en équipe. Pour autant, j’étais sûre d’une chose en rentrant, ce mec me plaisait, et je comptais bien y repasser d’ici peu pour préciser tout ça. Je me lance même dans une petite fantaisie : un des employés avec qui je m’étais bien entendu, Frank, m’avait laissé son contact, j’en ai profité pour lui demander s’il pouvait se procurer le numéro de Karl pour moi. Ce à quoi il a répondu par la négative : « Je ne l’ai pas, et puis je crois qu’il est marié ». Qu’importe. Je m’en doutais bien. Je ne suis pas foncièrement célibataire non plus. Mais est-ce vraiment un paramètre rédhibitoire ? Je n’ai pas eu besoin d’attendre ...
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