1. Un stage très formateur (2)


    Datte: 12/04/2020, Catégories: Hétéro

    ... longtemps, le lundi suivant mon centre de formation me fit savoir qu’il manquait des papiers pour mon dossier de stage, qui devaient être signés par mon tuteur le plus rapidement possible. Directement, je fis le lien : avec un peu de chance, Karl serait dans les parages. J’avais comme une certitude étrange : celle que notre prochaine rencontre serait la bonne. J’appelle aussitôt le bureau, pour prévenir de mon arrivée. Un homme me répond, je ne distingue pas de qui il s’agit. Je fais mon petit topo habituel : " -- Bonjour, c’est Lolita, la stagiaire qui a passé quelque temps chez vous. Je dois repasser signer quelques papiers. Je peux passer d’ici une heure ?" -- Salut Lolita, c’est Karl à l’appareil. Tu veux passer maintenant ? Je suis là. Je peux m’occuper de tes papiers si tu veux. " Parfait. Petit coup de pouce du destin. "-- Aaah Karl ! Je t’avais pas reconnu. C’est parfait, j’arrive. A tout de suite " Je suis toute excitée sur le trajet.. Depuis ma dernière venue, j’ai passé une bonne journée pour ce retour en formation, j’ai repris mes petites habitudes, et surtout, j’ai laissé aux placards mes tenues « passe partout ». Comme je suis de retour à mes cours dans des salles, je suis enfin retournée à mes traditionnelles petites robes. Je sors de mon lieu de formation, il est 17h et le jour commence déjà à laisser place à la nuit. Ma robe est courte et moulante. Mes cheveux sont libérés, mon teint soigné, et l’éternel trait noir qui surplombe mes paupières est tracé, ...
    ... accentuant mon regard brûlant, quand je veux. C’est un art que j’avoue maîtriser, après plusieurs années d’expérience. Peut-être, cela me sera utile ce soir ! Je m’attends à recevoir des commentaires sur ma tenue. Comme je l’ai précisé, physiquement pendant mon stage j’étais méconnaissable. Le trajet me paraît interminable, je suis excitée comme une gosse le jour de noël. Après une demi heure de route j’arrive enfin, il ne me reste plus qu’à arpenter la longue rue pavée qui me mène à la grande porte vitrée. Qui me mène à Karl. Comme j’avais pu m’en douter, à peine arrivée, Frank et un petit groupe de têtes qui me sont familières commentent déjà ma tenue. Je salue tout le monde, plaisante, et je rentre sans attendre dans les bureaux. J’aperçois Karl un peu plus loin. Il ne ma pas encore vue. Une femme que j’ai croisé plusieurs fois m’apostrophe, un peu fort, on se salue et on engage une courte discussion. J’ai le temps de voir du coin de l’œil qu’il s’est rendu compte de ma présence. J’aime ce petit instant où je l’ai eu au téléphone quelques dizaine de minutes auparavant, il me regarde sans savoir que je l’ai vu, sans savoir que déjà au creux du ventre j’ai ce petit brasier qui s’anime. Ça me plaît. Je quitte ma cette dame pour m’avancer vers lui, je lui fais une bise appuyée, le frôlant le plus que je peux. Ce soir là il n’y a ni gérant, ni ma tutrice. Ça tombe bien, c’est avec lui que je vais passer ce petit moment administratif. N’ont pas que la paperasse me plaise, loin de là, ...
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