On emménage sur l'île
Datte: 14/04/2020,
Catégories:
grp,
frousses,
couplus,
hotel,
Transexuels
pénétratio,
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... on put en se serrant ensemble tous les trois en tapant du pied, avec le garde du corps resté tout près puis, quelques minutes plus tard, la file avança et on nous accueillit finalement dans un grand hall éclairé par quelques lampes au sodium branchées sur un générateur bruyant. Sur la droite, il y avait une immense salle d’attente où un bon feu brûlait dans un gigantesque foyer. Plusieurs passagers s’y réchauffaient tandis qu’on nous octroyait la chambre 305, en nous encourageant à nous y installer à trois ou quatre personnes si possible, pour laisser de la place pour tout le monde. Du café et des repas chauds allaient être servis bientôt au bar et au restaurant de l’hôtel. Le courant serait rétabli ainsi que le chauffage dès que possible, probablement en matinée, nous apprit le commandant qui accueillait tout le monde avec ses officiers. — On n’a pas vu notre voleur, Mme Lemieux, cria-t-il pour couvrir le bruit de la génératrice, mais on s’assure qu’il ne s’est pas faufilé dans la foule pour venir jusqu’ici. À mon avis, il doit se cacher quelque part dans le navire, on finira bien par lui mettre la main dessus. J’ai donné la chambre 303 à quelques-uns de mes hommes, celle juste à côté de la vôtre, s’il y a quoi que ce soit, frappez dans le mur au besoin, ils accourront aussitôt. « Ça c’est certain, me dis-je amusé, si Marie appelle les gars à l’aide, y vont rappliquer langue à terre. »— C’est gentil commandant, fit-elle en lui souriant, merci beaucoup.— De rien, ...
... répondit-il un peu embarrassé. Je l’aimais bien cet homme, il avait promptement réagi après la rencontre avec cette vague, il savait s’organiser, mener ses hommes sans hurler et rougissait devant ma femme. Wais ! Un bon gars. On partit à la recherche de notre chambre en suivant toujours d’autres plaisanciers, mais sans notre garde du corps resté en bas. Presque tous les murs étaient en bois verni, et de grosses poutres soutenaient les plafonds sur lesquels étaient cloués parfois toute sorte d’instruments maritimes d’une autre époque. On vit beaucoup de laminages en traversant des couloirs, des photos anciennes qui montraient soit des navires à voile en pleine tempête, soit des scènes de chasse à la baleine qui firent grimacer à peu près tout le monde. Les rampes d’escalier étaient de gros cordages, des filets de pêche pendaient çà et là, et des squelettes de mammifères marins apparaissaient à l’occasion dans des alcôves. Un squelette complet de narval avec sa célèbre corne torsadée de dix pieds de long fit sensation. Un peu plus loin, en passant devant une rangée de véritables canons du XVIIIe siècle et de gros barils de chêne remplis de boulets de six livres, on se serait cru à l’intérieur d’un bon vieux navire pirate. Wow ! Les canons pointaient au travers d’un mur par des panneaux relevés. Je jetai un coup d’œil comme les autres et vis que cela donnait non pas sur la mer mais sur une grande salle plongée dans le noir deux étages plus bas et remplie de formes plutôt inquiétantes, « ...