Le printemps
Datte: 15/04/2020,
Catégories:
fh,
hbi,
couplus,
boitenuit,
amour,
Transexuels
facial,
Oral
fsodo,
hsodo,
échange,
confession,
... pas timides. N’est-ce pas, Loïc ?— Bien sûr. Après avoir bisé cette femme que je dois faire semblant de ne pas connaître alors que nous avons vécu ensemble des baises torrides, le mari me capte la main : — Entre nous, pas de bises, n’est-ce pas ? L’homme est sympa. Son humour me plaît. Mais au bout de seulement quelques minutes, les femmes nous annoncent qu’elles doivent partir pour arriver à temps aux soldes VIP. Rendez-vous est donné, charge à moi de réserver, au même resto qu’hier soir. Bien sûr, Valériane ne me parle pas ainsi, mais plutôt « tu sais le resto si sympa, pas loin du centre commercial avec cette ambiance à la fois discrète et familiale ». La coquine. Familiale ! Mon cul ! Me voilà en tête à tête avec le mari. Enfin, le nouveau. Finalement l’ancien, l’amant, Alban, m’a servi pour me faire la main. Pas plus tard qu’hier c’est avec lui que j’échangeais des confidences. Mais les choses étaient plus claires, nous savions le but de leur visite. Le nouveau, le vrai, n’est sûrement pas dans cet état d’esprit. Avec cet homme, je me dois de jouer le compagnon de la femme qui a invité la sienne pour se changer les idées, pas plus. Nous bavardons. Je fais semblant d’apprendre qu’il est gendarme, enquêteur et que c’est la raison de ses absences fréquentes. Nous avons au moins un point commun. — Et vous, comment gérez-vous vos absences ? Votre femme ne se plaint pas ?— Au début, si, bien sûr. Mais avec le temps nous avons pris l’habitude et comme on dit après une longue ...
... abstinence, pardon je veux dire absence, le plaisir de se retrouver est plus fort. Mon lapsus n’en est pas un. Je veux juste m’amuser un peu avec ce mari parachuté qui d’une certaine façon a cassé l’ambiance que nous avions créée. — Votre lapsus est révélateur.— C’est vrai. Valériane et moi avons toujours été très portés sur « la chose », si vous voyez ce que je veux dire. Et même le temps qui passe ne diminue pas notre faim de… Et puis zut vous comprenez, n’est-ce pas ?— Très bien, vous parlez de sexe. Cela ne me choque pas. Que diriez-vous, si je vous confiais combien je suis inquiet de ce que mes absences peuvent provoquer ? Anaïs est très belle, très sensuelle et ses besoins sont importants. J’ai toujours peur qu’elle trouve ailleurs ce que je ne peux pas lui donner.— Et alors ! Du moment qu’à votre retour vous retrouviez une femme aussi amoureuse. Vous savez, j’ai une théorie… Et je lui balance, avec l’impression de rabâcher, mon idée constructive du couple, par le cocufiage partagé et assumé. — Dois-je comprendre que… C’est juste une théorie ou vous l’appliquez ?— Nous l’appliquons. Nous l’appliquons depuis longtemps, sans vraiment en parler, mais depuis quelque temps nous assumons vraiment et… Mais je dois vous choquer ? Après tout nous ne nous connaissons que depuis une heure et je vous assène ma vie privée.— Non, non. Au contraire. Nous sommes des inconnus et c’est ce qui libère la parole. Continuez. C’est très intéressant.— Je n’ai pas beaucoup plus à vous dire. Mais ...