La tour infernale
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
piscine,
ascenseur,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
aliments,
humour,
sf,
... L’ascenseur s’arrêta brusquement. Angélique et l’homme furent bousculés. Elle se retrouva assise sur le sol, l’autre passager allongé sur ses jambes. — Désolé, vous allez bien ? Il l’aidait à se relever, la tenant par la main.— Oui, merci, un peu secouée, c’est tout. Il appuya sur la touche alarme. — Dans quelques minutes, nous devrions être secourus, la maintenance est prévenue. Compte là-dessus, mon pote ! Un quart d’heure plus tard, nulle nouvelle des secours. Il appuya une énième fois sur la touche alarme. Il consulta son portable. Un de ces nouveaux appareils, intégré dans la monture de la lunette, l’écran se matérialisait sur les verres, un émetteur placé dans les branches permettait de recevoir et émettre. — Je n’ai pas de réseau, impossible d’appeler à l’aide. Angélique regarda le sien. Elle avait un peu honte de son vieux modèle, un antique écran tactile. — Moi non plus. Je vais quand même pas me laisser emmerder par un vulgaire portable. Elle commençait à s’inquiéter. Elle ne se souvenait pas avoir vu un ascenseur en panne depuis des années. Surtout dans ce genre d’immeuble, appartenant de plus à la Gerfaut. Un immeuble doté de toutes les dernières technologies : murs de verdure pour récupérer, recycler l’eau de pluie et climatiser les bureaux, fabriquant sa propre électricité par le solaire et l’éolien, tous les systèmes de sécurité étant doublés et même triplés. Il ne devait ni ne pouvait y avoir de panne. L’homme reprit la parole. — Max. Je travaille au centre ...
... de recherches.— Enchantée ; Angélique, du service contentieux. Ils se serrèrent la main, puis retombèrent dans le silence. — Il ne tient pas à me mettre mal à l’aise, se dit-elle.— L’alarme ne semble pas plus fonctionner que tout à l’heure.— Vous croyez que nous allons rester longtemps ici ? s’inquiéta-t-elle.— Je crois que oui : comme un idiot, j’ai annulé un rendez-vous avant de partir. Personne ne va s’inquiéter de mon absence. Et chez vous ? Angélique repensa à son appartement sinistré et vide. — Non, personne ne m’attend. Elle répondit sur un ton tellement triste qu’il n’insista pas. Max s’agitait de plus en plus, ne tenait pas en place. Il tournait dans la cabine, tel un ours en cage. Il frappait contre les cloisons, de plus en plus fort. — Arrêtez, arrêtez, vous allez vous blesser pour rien : personne ne peut nous entendre ; même le service de nettoyage est passé alors que je travaillais encore.— Que faisiez-vous dans les bureaux à cette heure ? demanda-t-il, soudain curieux.— Je suis arrivée en retard ce matin. J’ai été collée, en quelque sorte. Ils rirent tous deux, oubliant quelques instants leur situation. L’affaire se présente bien… Il se remit pourtant à tourner en rond au bout de quelques minutes. — Arrêtez, vous me donnez le mal de mer.— Je sais, mais c’est plus fort que moi : je suis claustrophobe, je me sens mal.— Enlevez votre veste et asseyez-vous.— Hein ?— Faites-moi confiance. Il obéit avec réticence. Elle s’agenouilla derrière lui et entreprit de lui ...