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La tour infernale
Datte: 16/04/2020, Catégories: fh, inconnu, Collègues / Travail piscine, ascenseur, amour, Oral pénétratio, fsodo, aliments, humour, sf,
... masser les épaules et la nuque. — Je souffre comme vous de claustrophobie ; je ne peux même pas supporter les lunettes à réalité augmentée. Je connais quelques techniques de relaxation. Trois minutes plus tard il se détendait et soupirait d’aise. — Merci, vous avez des doigts de fée. Votre compagnon est un homme comblé. Elle interrompit son massage. — Il ne s’en est pas rendu compte. Je l’ai trouvé au lit avec une amie.— Désolé.— Merci, je me suis demandé toute la journée si ce n’était pas de ma faute.— Toute la journée ?— Je les ai trouvés tous deux hier soir, en pleine action. D’où mon retard au boulot : je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.— Vous allez passer une autre nuit difficile. Avec moi dans cet ascenseur. Elle rit à la plaisanterie. Mais une pensée doucha son enthousiasme. — Nous sommes vendredi soir, je pense que nous allons passer plus qu’une nuit. Max se figea. — Bordel de merde ! Vous avez raison. Tout se passe comme prévu. Ajoutons un peu de piment. La lumière s’éteignit. La cabine vibra, craqua et descendit de quelques mètres. Angélique poussa des cris stridents, essaya de se raccrocher à quelque chose de solide. Le solide étant une chemise avec une bonne pincée de peau en dessous. Elle paniquait. Il lui sembla que cela faisait des heures qu’ils chutaient dans le noir. En fait, cela n’a duré que cinq secondes et la cabine a chuté de six centimètres.Je rétablis la lumière. Angélique se serrait contre Max. Lui, la tenait dans ses bras. Qui réconfortait l’autre ? ...
... Nul ne le savait. Ils tremblaient tous deux. Même si la situation était gênante, elle ne voulait pas bouger. Cette chute dans le noir l’avait secouée. Il sentait battre le cœur de la jeune femme contre le sien, presque à l’unisson. Ses seins s’écrasaient contre son torse. Pas très gros, mais la sensation était diablement agréable, pression et sensation amplifiée par leur respiration haletante. De la sentir dans ses bras le rassurait un peu. Il n’en menait pas large non plus. Il prit conscience qu’il caressait distraitement les cheveux de sa compagne d’infortune. Il continua ; il embrassa même Angélique juste au-dessus de l’oreille, sur sa petite mèche rousse dans ses cheveux noirs. Elle leva vers lui ses grands yeux noisette aux iris dilatés par la peur. — Désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris. Elle ne dit rien, mais se blottit un peu plus fort et se mit à pleurer. — Ce n’est pas de votre faute. Je n’arrête pas de me prendre la vie sur la tête depuis hier soir ; même les ascenseurs s’y mettent. J’en ai marre ! Il ne savait quoi faire ; les femmes pleuraient rarement dans ses bras. Il caressa le dos d’Angélique, passa ses doigts sous son menton pour lui lever le visage, vint laper les larmes sur ses joues et déposer un baiser sur ses paupières. Elle le regardait, les lèvres entrouvertes. Il les embrassa. D’abord un baiser de papillon, puis un autre un peu plus appuyé. Enfin le vrai gros baiser. Un baiser de compétition. Un baiser auquel elle répondit. Agrippant la chevelure ...