Severin philosophe - Histoires de Sexe

Severin philosophe

... doutez, Madame, nous sommes ici très stricts sur la tenue… Le regard de l’homme la parcourt à nouveau. Un regard qu’elle n’aurait pas toléré habituellement, elle serre les cuisses, gênée. — … dans notre société. Après un long moment où il l’observe, se délectant semble-t-il de son trouble, de son envie de quitter la pièce tout autant que d’y rester : — À ce propos, en portez-vous une en ce moment ? Elle relève la tête, surprise, puis après un moment d’hésitation, murmure : — Une quoi… ? La réponse fuse, sèchement : — Mais une culotte, madame, où avez-vous donc la tête ! Elle tressaille, choquée par l’audace de cet homme, lui poser une telle question. Son visage empourpré, elle le fixe longuement en cherchant à comprendre, mais elle finit par hocher la tête en baissant les yeux : — … Oui. Nouveau silence puis sa voix, cassante : — Ôtez-la. Ses jambes se dérobent, son sang se glace, pétrifiée par cet ordre incongru, mais dans un sursaut d’orgueil, elle se redresse et se lève de la chaise. Reprenant son assurance habituelle, elle lui lance : — Vous êtes complètement fou ! Mais elle reste pourtant là, debout devant son bureau, comme défiant cet homme qui a même osé lui parler ainsi, à elle. Il sourit en admirant sa silhouette, bien campée sur ses jambes. — Comme votre beau-fils lorsqu’on lui a annoncé sa punition, orgueilleux et rétif, et puis Mme Upton, ma secrétaire, est intervenue et il a pris sa fessée en travers de ses genoux. Oh, il a résisté, son orgueil de petit mâle l’y ...

... a poussé, mais Mme Upton a un… talent pour mater les orgueils les plus indomptables. Elle a une prédilection pour les mâles, sans doute plus malléables pour une femme comme elle qui sait jouer de certains atouts… Un vrai spectacle de voir les fesses de ce jeune macho bondir sous les claques de Mme Upton. Et bien sûr, malgré ses cris et ses larmes, il bandait lorsqu’elle l’a fait mettre debout pour la pénitence… Oh, mais je vous trouble ? Ce sont ces images qui vous mettent le rouge au front ? Bien, je vais donc appeler Mme Upton pour qu’elle m’assiste.— Non ! Le sourire entendu de la secrétaire l’observant dans la salle d’attente lui revient en mémoire et prend tout son sens. Il n’est pas question que cette femme prenne part à ce… cette folie. Et puis, oui, les images évoquées par le directeur, celles de son beau-fils, ses fesses fermes et nues, sa verge dressée qu’elle a entrevue en le surprenant par mégarde dans la salle de bains. Tout cela ne fait qu’augmenter la douce chaleur que la voix de cet homme ne cesse de faire naître en elle. Des flashes apparaissent malgré elle devant ses yeux, d’elle, courbée sur ce bureau, troussée et possédée par cet homme, ces mains amples enserrant ses hanches pendant qu’il s’enfonce en elle… Mais non, pas ainsi. Il s’est levé et s’approche de la femme. D’un geste lent, il passe la mèche de la cravache le long de ses jambes, les frôlant. Elle ne bouge pas, les yeux posés sur ceux de l’homme. La mèche remonte doucement, atteignant le bord de ...