Severin philosophe
Datte: 22/04/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
profélève,
Collègues / Travail
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
soubrette,
humilié(e),
sm,
fouetfesse,
conte,
initiatiq,
bourge,
... maints plaisirs. Mais, bizarrement, pas le succès au Bac. À la voir minauder avec ses doigts le long de sa bouteille d’eau minérale, Severin se dit que plus d’un examinateur aurait aisément abjuré sa foi dans l’égalité des chances devant l’examen, si cette créature s’y était un tant soit peu appliquée. Mais non. Il va donc falloir affronter cette Florence, qui se montre encore plus aguicheuse dans son habitat naturel. En découvrant son élève, Severin s’est tout d’abord dit qu’elle avait finalement décidé de cesser ses déguisements d’allumeuse : un chemisier sagement boutonné, une queue de cheval, un maquillage sobre. Rien que de très sage et classique. Enfin, un moment de calme et de tempérance. Vain espoir ! Dès que la jeune femme se lève pour lui apporter un devoir, il réalise l’étendue du calvaire qu’il va devoir endurer pendant cette matinée, surtout après la nuit qu’il a vécue. Si le haut était un modèle de vertu, le bas l’est beaucoup moins : une jupe plissée ultra-courte et de courtes bottines à hauts talons. Rien de plus, rien de moins. Le petit air indifférent qu’elle arbore n’enlève rien à la douloureuse longueur de ses jambes, ni ne rend plus supportable le suave balancement des bords de la jupe sur ses reins. Il décide de lutter, de lui donner un autre devoir, long et fastidieux et de se plonger dans la ...
... préparation du prochain cours. Si prochain cours il y a. En effet, le jeune homme est déboussolé. Ces dernières semaines et encore plus ces derniers jours ont été particulièrement mouvementés pour un jeune homme plutôt habitué à des aventures exclusivement cérébrales. Il a constamment été poussé d’un côté à l’autre de sa libido par toutes ces femmes. Oh, il ne va pas s’en plaindre. Comment se plaindre de voir ses plus secrets fantasmes, ces scènes qu’il a maintes fois imaginées en caressant son sexe au fond de son lit, devenir réalité, de les vivre avec toutes ces créatures, aussi désirables que perverses… Et puis, il se sent constamment ballotté. Même lorsqu’il lui est arrivé de tenir le martinet, ce sont elles qui l’ont voulu, elles qui lui ont dit comment le manier. Elles ont toutes joué avec lui, sa pauvre libido, si facilement manipulable. Comme si ces années de frustration l’avaient mis en condition pour accepter tous les jeux, toutes les humiliations que ces femmes décideraient de lui faire subir. Pourquoi faut-il que la simple vue de certains attributs féminins ou même de certains vêtements suffisent à briser toute volonté en lui ? Enfin, peut-être devrait-il simplement cesser de réfléchir à ces considérations et accepter ses faiblesses, où qu’elles le mènent, et dans quelque situation scabreuse que ce soit. Fin