1. La rencontre


    Datte: 25/04/2020, Catégories: f, fh, Collègues / Travail Masturbation québec,

    ... apparaissait comme étant si vulnérable, ça la mettait en confiance. Elle réussirait à le charmer, comme elle en avait charmé bien d’autres. Il le fallait, car son bas-ventre lui criait son désir et il n’était là que depuis quelques minutes. Elle se trouva innocente d’avoir cru pouvoir résister à une telle attraction. Elle se rappela une phrase lue sur internet :« la meilleure façon de se débarrasser d’une tentation, c’est d’y succomber… » Eh bien, elle succomberait, et ce serait délicieux, elle le pressentait. Les résidents se réveillèrent et les deux collègues vaquèrent aux différentes tâches inhérentes à leur emploi. Lucie effleurait parfois Ric volontairement, dans le creux des reins pour lui signifier qu’elle voulait qu’il se tasse de son chemin, sur les avant-bras lorsqu’elle voulait lui parler et qu’il discutait déjà avec un résident, sur une fesse, en passant trop près de lui. Le pauvre jeune homme devait respirer profondément pour se remettre de ces attouchements et de la sensation qui le parcourait lorsque Lucie passait tout près de lui. Tout son corps lui criait son envie de la coincer contre un mur et de la dominer, de l’embrasser férocement en la caressant passionnément, de la mordre, de la lécher, de la faire jouir comme jamais elle n’aurait joui. Parfois aussi, l’effleurement était accidentel et alors, elle avait l’impression de défaillir, carrément. Son corps était alors agité d’un subtil soubresaut, qu’elle essayait tant bien que mal de dissimuler mais que Ric ...
    ... ne voyait pas, trop occupé qu’il était à reprendre lui-même ses esprits. Lorsque l’heure de la sieste vint, ils prirent place à l’extérieur, assis sur des chaises de parterre, face à face et discutèrent de leurs conditions de travail. Lucie en profita pour lui faire savoir qu’elle travaillait dans un sex-shop un week-end sur deux et alors, tous les sens de Ric furent éveillés — Ah oui ? arriva-t-il à articuler un sourcil levé en signe d’intérêt.— Oui, ça me permet d’arrondir mes fins de mois et je trouve ça vraiment amusant comme boulot.— Amusant ?— Surtout intéressant en fait. De voir les clients arriver, soit timides, soit entreprenants. De voir un couple, l’air tout ce qu’il y a de plus classique, s’acheter des trucs sado-maso, de voir un mec tout ce qu’il y a de plus viril et macho hésiter devant les dildos anaux… Et amusant aussi, parce que j’ai des rabais ! termina-t-elle avec un sourire vilain et des yeux plus que brillants…— Hum… Oui… J’avoue, ça doit être intéressant. Mais je ne pense pas que j’y arriverais. Même dans un environnement tout ce qu’il y a de plus banal, j’ai tendance à ne penser qu’au sexe, ça deviendrait maladif si je passais mes journées dans un sex-shop.— J’ai entendu dire que les hommes pensent au sexe en moyenne vingt minutes, c’est normal, mais mon patron semble s’être bien adapté.— Je suis de beaucoup plus atteint que la moyenne, j’aimerais bien n’y penser qu’aux vingt minutes. J’ai déjà pensé consulter tant c’est… psychologiquement prenant.— Ah ...
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