1. La rencontre


    Datte: 25/04/2020, Catégories: f, fh, Collègues / Travail Masturbation québec,

    ... oui ? C’est à ce point ? s’exclama-t-elle malgré elle, au comble d’une excitation qui avait progressé lentement durant l’avant-midi et qui montait maintenant en flèche. Elle prétexta une envie urgente pour aller se ressaisir à la salle de bain. Hors de question qu’elle attaque là, ici, maintenant. Pourtant, sans ces deux minutes de répit, elle savait qu’elle ne parviendrait pas à calmer les pulsions qui la poussaient vers Ric et lui donnait envie de le baiser. Elle s’imaginait retourner dehors l’air innocent, s’asseoir sur lui à califourchon, prendre son visage dans ses mains et l’embrasser langoureusement. Elle sentit presque son bassin se tortiller de désir sur Ric et la verge de celui-ci durcir contre sa chatte trempée… Elle avait envie de le déshabiller, de le caresser, partout, longuement. De le déguster, de le mordiller, de le sucer, de le baiser sauvagement… de lui faire atteindre le septième ciel. Et surtout, surtout, elle avait terriblement envie de le sentir en elle, elle en avait des spasmes dans le bas-ventre. Elle s’aspergea le visage d’eau, ferma les yeux, prit de profondes inspirations et sortit à nouveau. Il regardait la porte lorsqu’elle la franchit et il continua de la fixer, d’un regard plein de questions mais aussi… d’envie ? Oui, pendant quelques secondes, elle put lire dans les yeux de son collègue des sentiments semblables aux siens, mais bon, sans doute pas aussi intenses. Car les siens atteignaient un paroxysme d’intensité. Son ventre la torturait, ...
    ... la peau lui démangeait, le cœur lui palpitait. Elle avait voulu être forte, mais elle perdait ses moyens. Sa démarche n’était plus assurée, son regard soutenait difficilement celui de Ric, ses mains étaient moites, elle se sentit physiquement mal, et elle n’arriva pas à se ressaisir, pas cette fois. Lorsqu’elle sortit de la résidence, il se força à soutenir son regard. Il était presque certain de l’avoir ébranlée en lui parlant de son obsession pour le sexe et il voulut en être certain. Si elle soutenait son regard, il essaierait d’y lire ses sentiments, si elle détournait le regard, il saurait. Et elle détourna le regard après avoir tenté de le soutenir l’espace d’une seconde. Elle semblait mal à l’aise. Il la troublait ! Il en était sûr ! Sa confiance grimpa et il parvint même à sublimer son incroyable désir pour en ajouter, et s’informer à la fois… — Et tes collègues de travail, ils peuvent bénéficier de ton rabais ? Elle eut du mal à répondre, sa bouche ne lui obéissait plus, mais après quelques secondes d’hésitation, elle parvint à articuler : — Pour toi je pourrais faire un spécial, tu n’as qu’à me dire ce que tu veux et je t’apporte ça la prochaine fois qu’on travaille ensemble.— Je dois voir avec ma copine, elle est facile à traumatiser, mais je vais t’ajouter sur Facebook et je te dirai ça.— Parfait… Elle s’alluma une cigarette, question de pouvoir prendre de grandes respirations sans avoir l’air étrange et il fit de même. Ils ne dirent plus un mot et l’atmosphère, ...
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