Journal d'une pucelle provisoire
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
Première fois
Lundi 1er juillet Me voilà donc, moi, Marie-Charlotte, 18 ans tout juste, enfin arrivée dans le cottage de la famille anglaise qui va m'accueillir pendant quelques jours. Deborah et Peter, mes hôtes, étaient venus m'attendre à la descente de l'Eurostar. J'avoue ne pas avoir tout compris ce qu'ils m'ont dit, ce qui me montre l'étendue des progrès qu'ils me restent à accomplir dans la langue de Shakespeare et de Martin Amis (que je préfère). Comme mon prénom est un peu compliqué pour eux, ils ont décidé de m'appeler Mary. En échange, Deborah m'a demandé de l'appeler Debbie. A première vue, ils ont l'air très sympas. Debbie est une grande femme aux cheveux blond vénitien et à la peau constellée de taches de rousseur, rondelette et typiquement britannique. Peter est sec comme un coureur de demi-fond, avec des cheveux ramenés en catogan. Ils ont un côté baba cool qui me plait bien. Pas du tout le genre de ma famille, soit dit en passant, puisque nous habitons Passy. Ce qui m'a surpris, c'est que Debbie portait par dessus son jean une espèce de tunique légère avec rien dessous. Difficile d'échapper à ses gros nichons. Si ma mère avait vu ça, elle m'aurait demandé de rentrer tout de suite à Paris. Peter a un gros tatouage sur le biceps, ce qui n'est pas non plus le genre de mon père. Mais je m'en fous. Je suis en vacances. Et le cottage est vraiment bien, très anglais avec plein de fleurs autour. Ma chambre est mignonne, une vraie bonbonnière, avec une bouilloire électrique, des ...
... sachets de thé et une tasse. Les deux gamins du couple vont bientôt partir chez leurs grands-parents, ce qui m'arrange car je me voyais déjà jouer les nounous. Demain, ils vont m'emmener voir un peu de pays, Stratford upon Avon pour commencer, la ville de Shakespeare à ce qu'ils m'ont dit. Je raconterai tout ça dans mon journal que je commence aujourd'hui. Jeudi 4 juillet Déjà le quatrième jour. Je n'ai pas vu le temps passer. Je connais désormais un peu mieux mes hôtes. Ils m'épatent tous les jours. Ils sont vraiment amoureux l'un de l'autre et surtout, ils le montrent. Ils s'embrassent souvent, se caressent, y compris sur les parties intimes et puis, tout à trac, filent s'enfermer dans leur chambre et me laissent en plan. J'ai bien compris qu'ils vont faire l'amour. D'ailleurs, ça s'entend. Debbie n'est pas du genre discret. Maintenant, je m'y suis habituée mais au début, je me suis sentie terriblement gênée. Jamais vu mes parents s'embrasser, encore moins se peloter. Au lycée Saint Jean de Passy où j'ai fait mes études, on ne parle de ces choses là entre copines qu'à mots couverts. On est plutôt romantiques. Résultat des courses : je suis encore pucelle à 18 ans. J'ai déjà embrassé des garçons avec la langue et je sais comment ça se passe après mais je n'ai jamais voulu coucher. Et pourtant, ça me tente, mais j'ai peur de me tromper, d'être déçue. Si je pouvais avancer un peu sur le sujet ici, loin de mon milieu, le séjour n'aurait pas été inutile. Mais pas l'ombre d'un mec à ...