1. Stage de massage


    Datte: 29/09/2017, Catégories: fh, noculotte, massage, Oral pénétratio, humour,

    ... comme quand je passe ma main sur une joue mal rasée. Peut-être elle s’était rasé le creux des mains ? En tout cas on s’est manqué, avec la belle. Elle s’est fait alpaguer par l’autre homme, mais s’est débrouillée pour me faire face. Si son regard avait été une ficelle, je serais un saucisson, entouré que j’étais. Je sais pas ce qu’elle a senti des tripotages de son partenaire, mais ça n’a pas dû être sublime : elle m’a pas quitté des yeux. Deuxième changement de partenaire. Là, elle m’évite, je comprends pas ! Lili profite du moment, s’empare de mon pied, me glisse à l’oreille, dans son doux patois du Lot : — Kiffe la meuf en rose, elle va te bouffer les roustons, si tu fais pas gaffe, mon pote. (Tout en me retournant le gros orteil.)— Charogne, tu veux me casser les phalanges ? Ce doux échange à mi-voix n’a pas dû échapper à l’animatrice, qui nous gratifie d’un regard foncé presque noir. Je bafouille que la goutte, sur ce pied et que… Elle en a rien à faire : on se tait et on tâte ! Tâtons. Lili a un sourire jusqu’aux oreilles. Sans un mot, elle continue son œuvre ravageuse sur mes extrémités plantaires. Pause, ouf. Café, jus de carotte et petits gâteaux au foin du Tibet garantis fumés à la bouse de yack bio. Ça papote et bien sûr, dame Isabelle vient vers moi, et nous papotons de la pluie et du beau temps, des radis et autres conneries. Au milieu de la conversation, l’homme, Jean, s’approche d’elle, lui pose une main amicale sur le dos. — Ça va, ma chérie ? C’est son mec ? ...
    ... Ah ! j’en reste comme une rondelle de patate épluchée. Elle répond rien. Froid ! Un ange en pelisse d’ours blanc passe, repasse, se casse la gueule dans une bouse de yack – bio, bien sûr. Se relève en jurant comme un diable et s’en va en essuyant ses pieds sur la moquette. Plus sage qu’une fleur sur le papier peint du mur, je moufte pas. — Il m’emmerde, toujours à me coller, t’as vu ! me dit-elle. Silence. Je risque un timide : — Il est peut-être troublé par le massage ? C’est la première fois ?— Non, c’est un gros jaloux. Tu reveux un peu de thé ?— Non, merci, je suis pas malade. Y a pas un peu de Cahors ? Elle rigole, se marre franchement. — Qu’est-ce que tu fais là ? T’as pas le genre californien et tout ça, toi ! Je lui dis : Lili, mon travail, un peu ma vie… — Moi, je suis libraire,Le Point du Jour, rue Blanche, à côté du marché, me dit-elle. Spécialisée dans l’occulte et le bio. Il y a un marché dans cette ville, ça devient la mode. Et ma main occulte ? C’est un stage de massage, non ? (Ça, je le pense tout bas.) — Je voudrais qu’on travaille ensemble, cet après-midi, c’est possible ? Elle a dû m’entendre penser ! — J’ai envie de te toucher ! Plus direct, y a pas ! Je me fends d’un prudent : — Eh bien j’en serais content. Fin de la pause, reprise des tripotages. La matinée se tire. En vrai, le massage ne me passionne pas, mais pour faire plaisir à Lili, que ne ferais-je pas ! À midi, nous descendons en groupe vers le resto qui nous attend. Heureusement pas bio ! Là, je ...