Premier matin
Datte: 05/05/2020,
Catégories:
ff,
jeunes,
couple,
grosseins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
humour,
coupfoudr,
Lesbienne
Je tenais à remercier Revebebe pour avoir publié mon premier récit, les lecteurs pour l’avoir lu et les critiques pour l’avoir noté et commenté. Cependant, je regrette que les notes les plus basses que j’ai reçues n’aient pas été accompagnées de commentaires constructifs (à moins qu’on considère "… " comme un commentaire constructif). Je suis là aussi pour m’améliorer et je veux bien reconnaître que je ne fais pas de la grrrrrande littérature, mais comment voulez-vous que je m’améliore si vous ne me dites pas en quoi je vous ai déplu ?Sur ce, je vous souhaite bonne lecture en espérant ne pas décevoir ceux qui ont aimé la première partie et surprendre les autres.*** Je me réveille dans une douce odeur de petit déjeuner. Sur la table basse devant moi trône royalement un plateau sur lequel sont disposés un bol de lait chaud, cinq chocolatines et un sac en papier avec le logo de la boulangerie du quartier. Je me demande une seconde où a pu passer Virginie, avant d’associer le coussin doux et moelleux sur lequel est posé ma tête à ses cuisses lisses et chaudes. Je me tourne aussitôt sur le dos dans un ronronnement béat et son visage d’ange capture mes yeux. — Bien dormi, ma louve ?— Comme un bébé. Pourquoi une louve ? Elle se penche pour déposer un baiser sur ma joue et chuchote à mon oreille : — Tu hurles quand tu jouis, cochonnette. Je pouffe niaisement à cet aveu, puis parcours du regard le corps de ma déesse. Elle porte un peignoir blanc attaché à la taille, mais qui est ...
... largement ouvert au niveau de la poitrine. Elle a dû se glisser, dans la matinée, hors du pull sans me réveiller. Je lève un bras pour jouer du bout du doigt avec la pointe de son téton arrogant, puis ma main continue sa course et s’arrête sur ses lèvres. — Il est à toi, ce sourire que tu as sur le visage ?— Non, voyons. Il n’appartient qu’à toi. Je te l’offre. J’ai l’habitude de partager mon sourire avec tout le monde, mais celui de ce matin je ne le réserve qu’à ma louve.— Quelle heure est-il ? demandé-je en m’étirant.— Presque midi.— C’est une heure pour dire des conneries pareilles ?— Il n’y a pas d’heure pour dire des conneries, il y a juste des moments.— Alors j’espère qu’on aura beaucoup de moments comme celui-là. On arrête de sourire. Je me redresse et entoure son cou de mes bras pour l’attirer à moi. Ses lèvres sur les miennes. Sa langue autour de la mienne. Un long baiser passionné. Le baiser du premier matin est très important. C’est la confirmation que la première nuit n’était pas un éclair de folie et de passion qui claque, puis s’éteint sans laisser de trace, mais que deux corps se sont rencontrés sans se contenter de se mélanger, que deux personnes se sont aimées et que la lumière du jour ne suffira pas à réduire en cendres les mots qui n’ont pas été prononcés, les promesses qui n’ont pas été passées mais que les deux amants ont gravées dans le cœur l’un de l’autre dans l’espoir que la nuit dure toujours, que le désir brûle autant que la passion et que la vie ...