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Réconfort & vieilles dentelles VI. Les escarpins rouges (4)
Datte: 29/09/2017, Catégories: Hétéro
... boutoir comme un dément, lui arrachant des beuglements de plaisir, alors que, m’étonnant de sa souplesse - c’est elle qui tenait ses chevilles dans ses mains - je jouis en rugissant comme jamais, lui envoyant ma semence tout au fond de sa délectable chatte, finissant de la défoncer comme un marteau-pilon. Il nous fallut quelques instants pour reprendre nos souffles et retrouver nos esprits, elle s’empressa de partir faire un brin de toilette en prononçant « quelle folie, quelle folie... » sans que je sache si ce substantif exprimait un regret ou un sentiment admiratif pour ce que nous venions de faire. Quand elle fut rhabillée, elle semblait avoir du mal à remettre de l’ordre dans sa tenue et sur son visage rouge, mais pas dans ses idées. En un rien de temps elle était assise à la table de ma salle, tenait le stylo et me faisait signer le devis. Elle regardait sa montre nerveusement. Je ne pouvais plus reculer. Je lui demandai juste : « - Pour les 10 % c’est toujours d’accord... ? — Bien entendu. Une promesse est une promesse. Je reviendrai te... vous les redonner après le chantier... en mains propres. » J’esquissai un sourire satisfait. Une promesse en effet. Mais j’appris plus tard qu’elle n’était pas si libre que ça. Le mari était un peu jaloux, du moins suspicieux, et elle n’avait jamais l’esprit tranquille. Prendre une heure ou deux pour venir me voir ne s’avèrerait pas si aisé. Elle avait peur d’éveiller les soupçons. Au moins, me dis-je, elle ne serait pas une de celles qui débarqueraient à tout bout de champ à l’improviste pour se faire tringler. A tout bout de champ, non. Mais quand l’envie la taraudait, croyez-moi, elle finissait par trouver le moyen. Mais ceci est une autre histoire.